Le vendredi, je devais etre dans le village de mes parents pour une repetition de folklore. Nous avions aussi organisé pour Bill une rencontre avec le patron de la boite de transports qui nous amene en Roumanie. Ils devaient se voir le samedi matin pour parler cars, permis de conduire, disques et chronotachygraphes. Bill avait reussi à ne pas travailler samedi, ce qui lui permettait d'aller à Lourdes pour ce rendez-vous. J'avais prevenu mes parents que nous serions là le vendredi soir et le samedi matin, mais que nous repartirions en fin de matinée, histoire d'etre à Toulouse l'apres-midi.

Sauf que. Vendredi, j'ai eu le patron en question et il ne pouvait plus etre là le samedi. Par contre, habitant juste à coté de sa boite, il pouvait nous recevoir le soir-même, même apres 21h. Nous sommes partis vers 19h30 de toulouse. En chemin, j'appelle mon pere pour lui expliquer que nous arriverons tard. Je raccroche. Dix secondes apres, ma mere rappelle. Conduisant, je lui passe Bill pour qu'ils discutent. Et c'est là que tout commence. Bill commence à dire que ce serait dommage de venir pour si peu de temps et que du coup, nous mangerons samedi midi chez mes parents...

Il y a une heure et demi de route entre Toulouse et Campan. En partant à midi pile, j'arrive juste à temps chez moi pour prendre mes affaires et repartir en ville. Je signale donc qu'il nous faudra manger le plus tot possible pour partir asse tot et ne pas rater le depart. Voeu pieux. Entre le petit-dej, le tour au marché et à la banque, la preparation du repas, le repas, nous n'avons quitté mon village que à 13h50. Vous conviendrez que pour etre au Monuments aux Morts de Toulouse à 14h, c'est une peu juste.

En fait, on est arrivé en ville à 16h, juste à temps pour rejoindre mon amie Lise et assister au discours des organisateurs place du Capitole. A vrai dire, je n'avais plus du tout envie d'y aller, à ce moment là. D'experience, je sais que, à Toulouse, la partie interessante de la Marche est entre le debut et la place du Cap. Apres, ca ne vaut plus le coup. Et cette année, c'etait pareil. On a raté pratiquement tout ce qu'il y avait d'interessant. On a vu quelques bogosses, quelques racailles, on a entendu du Mika et du Madonna, on a ecouté le discours, on a fait la minute de silence et puis voila.

On a abandonné le cortege pour aller directement à l'arrivé, où nous avons attendu un petit moment. Le temps que le cortege arrive, il ne restait quasiment plus personne. Ca ne valait vraiment pas le coup...

Enfin si! Samedi, ca valait vraiment le coup d'aller en ville : yavait eu un lacher de bogosses impressionants! Dommage que le piles de mon appareil photo m'aient lachées...

Du coup, Lise, Bill et moi sommes allés prendre un thé et un gateau place Saint Georges. Nous avons discuté de choses et d'autres, en particulier du serveur qui s'est occupé de nous, un jeune un peu perdu, ne connaissant pas encore la carte. Bill lui donnait une semaine avant de se faire virer. Lise et moi, moins interessé par la rentabilité et ce genre de choses l'avons plus facilement pardonné. Surtout qu'il avait deja fait des progres depuis le week-end precedent où nous avions deja eu affaire à lui.

Je ne pense pas avoir de photos assez interessantes pour les mettre en ligne. Il faudra vous contenter de celles de Paris.