Jeudi, Pascal m'a à nouveau amené à la station de RER de Saint Denis, d'où je suis parti pour rejoindre le centre de Paris. J'ai trainé un peu dans les rues entre Chatelet et Bastille, mais pas trop vu que j'avais rendez-vous pour manger avec Dame Tarquine. Je l'ai rejointe à son bureau et nous sommes allé manger dans un restaurant pas tres loin. Enfin presque. J'ai mangé pendant que Tarquine se battait avec le serveur et le cuisinier pour avoir une salade sans sauce. Elle a renvoyé l'assiette trois fois, mais n'a pas eu gain de cause. Ceci dit, nous avons bien discuté de choses et d'autres : politique, boulot, ses enfants, mon homme, etc... C'etait bien sympa de se voir.
Dans l'apres-midi, je me suis posé Place des Vosges, histoire de faire quelques photos et de lire un peu au soleil. C'etait agreable jusqu'à ce que le mec assis sur le banc derriere moi se mette à renifler, à tousser, à se racler la gorge et à cracher par terre. tout ca sans interruption pendant 30 minutes. J'en ai eu marre, je suis allé me poser sur un autre banc de l'autre coté de la place. J'ai continué à bouquiner et à prendre des photos. Quand j'en ai eu marre, je suis allé m'installer au Starbucks rue des archives, histoire de grignoter un peu et de profiter du wifi. Bon, le wifi ne marchait pas, mais j'ai quand même pu utiliser mon ordi. J'ai retouché mes photos, j'ai continué ma prochaine nouvelle du Valan Universe, et puis je me suis fait draguer...
Je demandais rien à personne, j'etais tranquillement en train de siroter mon thé quand un mec vient s'installer à la table juste devant la mienne. Forcement, je vois que ca bouge, je jette un oeil, j'enregistre les infos pertinentes et je repars à ce que j'etais en train de faire. Au bout d'un moment, le mec se penche vers moi et me demande si j'ai un stylo. Moi, pur et innocent, loin de me douter de quoi que ce soit, je lui dis oui et je lui en passe un. Je le vois recopier sur un morceau de papier une petite annonce de ce que j'imagine etre un journal immobilier (pur et innocent, je vous dis). Rapidement, il me rend mon stylo avec un merci. Et c'est là qu'il commence à me demander si je suis seul, si j'ai le temps de prendre un verre avec lui. Je refuse une premiere fois pretextant que j'attends un ami. Il insiste un peu, histoire d'etre sur, mais pas assez pour etre lourd. Apres ca, il s'en va. C'etait bien. Bien de se sentir desiré; de voir que, malgré tout, on peut plaire; bien de voir que certains tentent leur chance mais sans trop insister.
Je suis resté encore un peu, puis je suis parti pour rejoindre Orpheus à la sortie de son boulot, histoire de passer un peu de temps avec lui.
(Je crois que c'est ce qui a été le plus dur durant ce sejour : jongler avec tous les emplois du temps pour voir le plus d'amis possible)


Vendredi, j'ai rejoint Nicolas à la Gare du Nord. Nous sommes allé poser mon sac à la consigne et nous sommes partis à la recherche de photos sympas à faire. C'est dommage que la brume soit tombé sur Paris ce jour là. Nous sommes montés sur le toit du Printemps, d'où on a une bonne vue de la ville. Nous avons trainé du coté de Saint Lazare où nous avons été rejoint pas son homme. Ils m'ont amené dans un resto à pâtes, le Pastapapa. Un peu long au service, mais des plats qui remplissent bien.
Petite promenade digestive : gare Saint Lazare, Boulevard Haussman, Place Edouard VII (je conseille, c'est calme et tres beau), Rue de la Paix, Boulevard de l'Opera, Rue de Rivoli, le Carroussel du Louvre, La rue de Rivoli, Place Sainte Opportune, Rue des Lombard, rue de la Verrerie, Place des Vosges (fermée) et Bastille. Comme l'heure approchait, nous sommes ensuite repartis à la gare d'Austerlitz où je les ai abandonnés pour aller prendre mon train. Retour sans histoire, si ce n'est le vieux derriere moi qui n'a pas compris le principe de discretion des telephones portables dans le train.

J'ai essayé d'appeler Wizmaster pour qu'il vienne me chercher à la gare, mais il faisait des folies de son corps dans un bar, le traitre. Coucher à 1h, reveil le lendemain à 8h, il a fallu que je recuperer un peu, quand même.