• Elle : Où etes vous?.
  • Moi : Un peu avant Narbonne.
  • Elle : Ah, nous, on vient d'en sortir, on va à Beziers.

Et bla et bla et bla. Bref.
Aujourd'hui, midi :

  • Elle : Où etes vous?.
  • Moi : Encore à Besançon.
  • Elle : Ah, ca va. On Part de Beziers à 18h, on pourra peut etre se voir.

Mouais, je suis pas super chaud. Pour deux raisons : d'abord, j'ai pas envie de trainer sur la route. Et puis en plus, j'ai accroché ma voiture sur un angle de mur et j'ai enfoncé toute la portiere arriere droite. Evidemment, je l'ai pas crié sur les toits, mais je sais que ce genre de choses n'echappera pas à mes parents.
Au bout d'une dizaine de coup de fils, il est decidé que nos horaires sont compatibles et que nous nous verrons au peage de Beziers Ouest.
Forcement, les rayures, creux et bosses sont immediatement repérés. Nous nous voyons 5 minutes pendant lesquelles nous ne parlons que de ca. Il va falloir changer la portiere tout de suite, sinon ca va rouiller et le voiture va devenir une epave. Je suis d'ailleurs surpris de pas m'etre retrouvé avec un petit tas de poussiere rrouge dans les 30 secondes qui ont suivies. J'ai pu dire bonjour à ma mere, à son patron et à une amie qui les accompagnaient, mais les seuls echanges que j'ai eus avec mon pere ont concerné la voiture. Pas un bonjour, pas un ca va, pas un au revoir. Ah, en fait, si, il a decroché du sujet de la voiture. Pour demander si ma mere avait bien recupéré les specialités franc-comtoises que je leur avait achetés la veille.
Je savais et je sais encore que mon pere n'est pas du genre affectueux. Mais c'est dur à chaque fois.