Le premier se passe dans un endroit qui ressemble au Pays Basque. Imaginez l'océan qui vient lécher les plages de sable blanc et les rochers en bas de falaises. Imaginez des prés bien verts surplombant ces falaises. Imaginez une ville en plusieurs étages, une partie au bord de la plage, une autre à flanc de colline, une autre tout en haut. Imaginez un château magnifique, style Chambord, mais en plus petit, perché sur un énorme roc. Imaginez du sable qui s'infiltre partout. Le décor est planté, place à l'action.
Ce château est en fait un magasin de souvenir. On y trouve tout et n'importe quoi : des tapis, des pierres semi-précieuses, des lampes, des miroirs immenses, etc... Et au milieu de tout ça, un vendeur : Mister Orpheus himself. Il a quelques clients, mais désespère un peu. Pour deux raisons. D'abord à cause de ce sable qui s'infiltre dans son magasin, et surtout parce que ses articles l'ennuient. Il n'a pas de problème d'argent, ça marche bien, mais il commence à se morfondre.
Jusqu'au jour où arrive un jeune homme. Farfouillant dans les étagères des pierres, il tombe sur une magnifique tranche d'améthyste. Il la prend en main et fait un voeu. Que tous ces objets deviennent magiques. Et c'est ce qui arrive. Les tapis commencent à s'ébrouer, des génies sortent des lampes, les pierres brillent d'elles-mêmes.
Le maître des lieux sort de sa torpeur. Son magasin est plus vivant, sa vie un peu plus exaltante. Surtout que les tapis ont acquis une personnalité une peu taquine et ont tendance à s'enrouler autours de quiconque pose le pied dessus.

Le second rêve commence dans une foret des Pyrénées. Je suis en deltaplane avec mon père. Nous volons tranquillement, slalomant entre les arbres, passant de foret en pâturages et de pâturages en foret. Puis nous prenons de l'altitude. Petit à petit, nous nous éloignons, nous survolons différentes régions et nous finissons par arriver à Berlin. Nous atterrissons "Auf der Planweide" pour entre précis. Là, nous retrouvons des amis berlinois avec qui nous nous amusons à voler, à flotter, à léviter. Vraiment, c'est l'amusement total, j'arrive même à décoller du sol sans artifice, juste par moi même.