Je suis parti samedi matin avant l'aube, je me suis payé trois heures de voiture à surveiller les radars en plus du reste... 5 ou 6 radars sur moins de 300 km (Sarko, tu m'enerves...).
Je suis arrivé vers 10 heures 30, à temps pour aller faire un tour dans les rues du centre-ville et retrouver mes parents et quelques autres membres de mon groupe folklorique dans un des 6 marchés de Noël de la capitale lorraine. une petite gauffre, un thé et nous repartons mettre nos costumes. Et là, ca commence. Nous resterons en costumes pour le restant de la journée.
D'abord, nous rejoignons le reste des folkloristes au restaurant universitaire. C'etait bien sympa, vu que, malgré le jour (samedi), il y avait quelques etudiants dans la salle. Quelques-uns etaient tres charmants d'ailleurs. Nous leur expliquons le pourquoi du comment de notre presence ici, tout en faisant un peu de pub pour le groupe local, au cas où. J'en profite d'ailleurs pour prendre une photo interessante. Les costumes traditionnels que nous portont representent une epoque où toutes les femmes allaient la tete couverte. Les seules femmes la tête nue etaient les prostitués. Et je parle d'une epoque pas si lointaine que ca. Donc toutes les femmes qui etaient en costume portait une coiffe. Alors quand j'ai vu cette jeune musulmane, j'ai pensé qu'il y aurait une photo originale à faire.
Apres le repas, nous prenons les bus pour nous diriger vers le centre socio-culturel qui a bien voulu nous preter des salles. On refait un tour dans le centre de Metz pour voir un peu la ville, ses decorations, etc...
Apres-midi reunion. Pendant que les "adultes", ou les "vieux", assistaient à l'AG, les "jeunes", c'est à dire, tous ceux qui ont entre 16 et 25, se retrouvaient dans une autre salle pour faire connaissance, discuter de leur place dans la CNGFF, discuter d'un projet pour se retrouver lors d'une autre manifestation avec, si possible, encore plus de jeunes. Bref, deux heures de discussion dirigée mais où chacun pouvait s'exprimer librement, suivi d'un petit gouter tres bon. A refaire aussi souvent que possible. Election aussi du nouveau secretaire national du college des jeunes, qui est d'ailleurs une secretaire : Lucile Lebreton. C'est elle qui fera maintenant le lien entre le college des jeunes et les hautes instances de la confederation.
A 16h et des poussieres, nous rejoignons l'AG, histoire de leur montrer que nous, nous avons fini à l'heure prevue et que discuter d'assurances pendant pres de deux heures, c'est un peu trop. Surtout quand il y a eu avant les rapports moral et financier. Nous nous dispersons dans la salle, nous assistons à la fin des discussions, au vote de renouvellement du conseil d'administration, nous prenons la parole pour parler de nos projets, celui en cours et celui à venir. Nous assistons au diaporama humoristique fetant les 70 ans de la CNGFF. Et puis, nous partons. Retour au centre ville afin de faire un court defilé sous la neige dans les rues decorés en direction de la mairie. Nous serons reçus par l'adjoint municipal aux affaires culturelles. Comme d'hab, discours de l'adjoint et de notre president, remise de la medaille confederale à la ville de Metz, petits fours et boissons. Non alcoolisées, les boissons, ce qui n'est pas un mal. Là encore, on prend des photos. Autant profiter du magnifique decor que nous fournit cet edifice.
Et enfin, depart vers le restaurant "Les tuileries" où nous mangerons le repas de gala. Aperitif à la mirabelle (forcement), quiche lorraine (forcement aussi), mignon de porc et creme glacée. Dommage que Nicolas Charlety ait rapidement accaparé le micro de maniere à nous "occuper" pendant tout le repas. PaAr contre, le college des jeunes avait quelques tables reservées, ce qui nous a permis une fois de plus de nous rencontrer et de discuter de choses et d'autres.
En fin de repas, danses folkloriques entre nous. Valses, scottish, polkas, cercles circassiens, bourrées, mazurkas, etc, etc.... Ma mere m'a encore fait danser la mazurka. Je n'aime pas cette danse... Elle est assez simple pour peu qu'on garde le rythme. Et c'est là que le bat blesse. A chaque fois, je passe l'integralité de la danse à compter "1,2,3" dans ma tete pour savoir où j'en suis...
Apres ca, il est l'heure d'aller dormir. Certains sur place, mais d'autres à l'auberge de jeunesse. Enfin, je dis dormir, mais certains sont sortis dans les bars de la ville jusqu'à pas d'heure. Reveil tres difficile le lendemain. Surtout que le petit-dej n'etait possible qu'entre 8h et 8h30. Certains ont completement squeezé cette etape, en fait. Par contre, le petit-dejeuner a reservé quelques surprises. Comme je disais plus haut, toutes les femmes portaient des coiffes qui cachaient la plupart de leurs chevelures respectives. Or le dimanche etait en civil, c'est à dire tete nue et cheveux defaits. Ce qui fait que j'ai eu du mal à reconnaitre certaines de mes voisines de tables. Ca sera pour une autre fois... Oui, j'avais aussi la tête dans le c.., mais ce n'est pas seulement ca.
Et apres ca, retour à la maison. Re-trois heures de route, re-radars. Plus neige. Plus chasse-neige... Heureusement Fred n'etait pas là, j'ai donc pu faire la sieste tranquille.