Premiere soirée, mardi dernier, chez un ancien camarade de classe. Avec d'autres camarades de classe, un prof, sa copine, mon mec et moi. Tres bonne soirée. Nous avons bu differentes boissons, nous avons grignoté differents biscuits, nous avons pris plein de photos, nous avons ecouté de la musique (de Dorothée à Nightwish). Et surtout, nous avons discuté de plein de choses : informatiques, jantes automobiles, scandale au conseil general, nouvelles technologies, boulot, etudes, cravates, saxophone, et j'en passe.
Et puis, Mystic, la copine de notre prof a voulu nous poser des questions, à Fred et moi en tant que couple d'hommes. Deja, la grande question de la soirée, soutenue par tous les autres, etait : "Lequel est actif, lequel est passif?" Ils ont pas eu de reponses. Certes on a evité la fameuse question "qui fait l'homme?", qui denote une bien mauvaise connaissance du milieu, mais on a eu droit à celle-ci. Je n'ai pas voulu y repondre parce que ca ne veut pas dire grand chose (ya aussi les reversibles), mais surtout parce que ca concerne une partie de ma vie privée que je ne suis aucunement pret à devoiler. Je ne pose jamais cette question aux gens que je connais, et j'ai toujours un peu de mal quand une de mes connaissances me dit : "Avec mon mec, je suis plutot actif/passif". J'ai du mal, parce que dès que la phrase est lachée, j'essaye de m'imaginer le couple en action. Et ca, ca me gene. Ca me donne l'impression d'etre un voyeur. (Oui, j'ai une collection de films X qui ne rentre pas sur 2 DVD, mais c'est completement different.)
Mais je m'egare. Je parlais des questions de Mystic. elle voulait aussi nous poser deux autres questions, mais elle voulait nous les poser en privé, sans personne autour. Hors, il y avait là au milieu, un lourd qui voulait absolument savoir de quoi il s'agissait. Pendant que je detournais son attention, Mystic a pu poser la question à mon mec, mais pour la seconde, l'occasion ne s'est pas presentée.
Nous avons quand même eu une grande discussion sur l'inné et l'acquis dans le mental et sur l'evolution des enfants, discussion declenchée par la question de l'adoption d'enfants par les homos et sur les eventuelles reactions homophobes d'un enfant eduqué par deux homos. Tout ca entre 22h et 01h du matin. Nous ne sommes pas arrivés à nous mettre d'accord, mais, personnellement, j'ai appris pas mal de choses.

Autre soirée, vendredi. Cette fois-ci chez des copains de Bill. L'un deux, le meilleur ami de Bill, avait decidé qu'il en avait marre de mon "associabilité" et a voulu discuter avec moi de mon "comportement" negatif et de mon humour "pourri". Nous avons discuté lui et moi pendant le trajet jusqu'au resto. Nous nous sommes dit ce que nous pensions l'un de l'autre, sans vraiment prendre de gants. Nous nous sommes dit nos quatre verités et ce que nous ne pouvions pas supporter chez l'autre, ce qui n'est jamais agréable ni à dire ni à entendre, même dans le cas où chacun connait ses propres defauts. Je me suis fait traiter d'associable, donc. Ce qui est une exageration un peu trop poussé malgré la part de verité. Je me suis entendu dire que je ne savais pas communiquer (ce que je considere comme faux) qu'il ne fallait surtout pas que je trouve un boulot de commercial (ca me rassure, je me dis la même chose tous les jours) et plusieurs autres choses. Des choses vraies et des choses fausses. Je ne sais pas si a changé grand chose dans mes relations avec ce mec. On verra bien.
En fait, si il m'arrive de ne pas discuter avec les gens qui sont là, c'est pour plusieurs raisons. La principale est en general le maque de sujet de discussion. A part salut, ca-va et beau-temps-pour-la-saison, il est toujours difficile de discuter avec quelqu'un qu'on rencontre pour la premiere fois et sur qui on ne sait rien. La seconde raison m'est apparu au resto quand j'ai voulu participer à la discussion de mes voisins de table. Le probleme, c'est que j'ai utilise dans ma phrase un mot se terminant par "-ant", ce qui m'a valu une bonne remarque sur mon accent, accompagnée, bien sur, d'un sourire pour le moins moqueur. Merci, ca fait toujours plaisir. J'ai quand même pu parler avec le mec que j'avais en face des americains, de Thanksgiving, des premiers colons et de ce qu'ils avaient fait aux "Natives Americans".
Fin de soirée dans un bar, serrés, enfumés, assourdies... Ca n'a pas duré longtemps, Bill bossait le lendemain matin. Le resto etait tres bon par contre, même si nous avons trouvé que le service laissait à desirer (Trat', à Besançon).

Et pendant ce temps, des bloggeurs se retrouvaient à Paris pour voir Batims une derniere fois avant son depart pour la Chine. La soirée s'est magnifiquement bien deroulée, ils ont tous dit que c'etait une soirée qui m'aurait plu, ce qui fait que je suis vraiment vraiment degouté...

La matinée? La matinée, c'etait le lundi après. Bill ne bossait pas et moi non plus, mais les autres si. Donc pas de soirée le dimanche soir, pas trop de fatigue. Ce qui nous a permis de nous reveiller tranquillement à coup de calins, de bisous et de caresses, en prenant notre temps et en nous levant à l'heure à laquelle on voulait. Et ca, je crois que ca n'a pas de prix.


Goodness, j'ai fait mon Urobore... Désolé pour la longueur...