J'ai cherché, sur le tres pratique dictionnaire en ligne de TV5.org, le mot "trailler". Ce mot n'existe pas. Par contre, le mot "traille" existe. Voici sa definition :
traille (nom féminin) :
Sorte de bac employé pour passer une rivière.• Il est fixé à une poulie mobile le long d'un câble tendu en travers de la rivière et se déplace sous l'effet du courant.• Le câble de ce dispositif.• Chalut.

Donc moi, dans ma petite tête, je me suis imaginé l'oiseau mi-trailleur : C'est donc un piaf assez grand dont le corps a une forme de bac. Il est couvert de plumes marrons, mouchetées de noir.
Ses pates sont assez longues, un peu comme chez le heron, mais ressemblent à des pates de poulet pour la couleur.
La tête est elle aussi assez plate et le cou bien que long est assez fin. La longueur lui permet de descendre sa tete assez bas sous l'eau pour y trouver à manger et l'epaisseur lui permet de replier son cou pour mettre sa tete contre son corps et ainsi la cacher. Le fait qu'elle soit plate contribue aussi à ce cacher puisque il lui suffit d'en faire depasser une toute petite partie pour respirer.
Ses ailes ne lui servent que de gouvernail puisque, à l'instar de l'autruche et de l'emeu, l'oiseau mi-trailleur ne vole pas.

L'oiseau mi-trailleur vit dans les cours d'eau dont la profondeur varie entre 1m et 1m50. En dessous, ses pattes sont trop grandes, au-dela, son cou n'est pas assez long pour trouver à manger. Il se nourrit en effet de larves et d'insectes qu'il trouve dans la vase ou dans les rives des cours d'eau, voire de petits poissons si necessaire.

Cet oiseau passe son temps à se goinfrer pour faire des reserves. En effet, à la saison des amours, il quitte son coin tranquille et se laisse porter par le courant pour rejoindre le confluent ou l'embouchure le plus proche. Là, il retrouvera d'autres oiseaux mi-trailleurs et rencontrera sa dulcinée. L'eau etant, en general, plus profonde à ces endroits et la concurrence plus rude, l'oiseau migrateur a du mal à faire des repas satisfaisants. D'où les reserves sus-dites.
La saison des amours terminée, chacun part rejoindre son habitat habituel. Cette fois-ci, le voyage se fait à contre-courant et l'oiseau mi-trailleur doit pedaler de toutes ses forces pour remonter. Il arrive en general chez lui assez decharné. Les plus vieux et les plus faibles n'y survivent d'ailleurs pas toujours.

Si jamais, j'apprends d'autres choses sur l'oiseau mi-trailleur, je vous en ferais bien sur part. Les ornithologues en herbe peuvent bien sur m'aider dans cette dure tache.