Samedi matin, j'ai fait un peu de grasse mat' pendant qu'il bossait puis un peu de ménage. Samedi après-midi, on a vu son frère et sa belle-sœur polonaise (pffff… encore une qui se maquille à la truelle). Et puis comme on avait un peu de temps, on est allé faire du shopping!!
En fait, je voulais m'acheter quelques vêtements et pour une fois que je pouvais avoir un avis qui m'importait, j'en ai profité.
- Première étape : les Nouvelles Galeries. Du classique, du moins classique, du beau, du moche. Rien de bien transcendant, donc. En plus, ya foule et c'est cher. J'achète rien.
- Deuxième étape : la maison de la presse. Arrêt non prévu et non concluant… Tant pis
- Troisième étape : le marchand de crêpes. Faut pas croire, ca creuse, le shopping. Et puis j'adore les crêpes, surtout au nutella
Petit tour dans les petites rues du centre de Besançon en mangeant nos crêpes. Passage devant une boutique pas du tout classique et pas super intéressante. C'est là que se fournit mon mec, mais bon, ca me dit rien…
-Quatrième et dernière étape (plus ou moins mon but à la base) : les Stocks Américains. Tiens, ils ne font plus de New Rock… Par contre, le reste me plait bien. Classique, un peu à la mode mais pas trop et avec une pointe d'originalité pour se démarquer un peu. Ouais, pour une fois que je pouvais avoir un avis, que j'etais bien, j'ai fait mon chieur. Je suis quand même reparti avec un jean Liberto noir brillant, une chemise beige Marlboro Classics et une sweat rouge avec fermeture éclair sur l'épaule gauche (vous savez, le truc qu'on peut ouvrir un peu pour montrer son corps sans que ce soit trop obvious)

Shopping fini, il est temps de rentrer maison pour se préparer à sortir. Une douche, on enlève les étiquettes des habits neufs et hop, habillage! Mouais, pas mal. Ca peut aller.

1910 h, retour du frère. Sa copine se change aussi, et nous voilà partis pour une soirée de folie :
- Première étape : apéro chez T_, banquier de son état. Champagne, petits fours, chips, cacahuètes, saucisses de Strasbourg et musique. Ca commence tranquille. Un livre de Bel Ami fait un passage éclair, une bouteille à moite pleine est renversée sur le tapis, mais tout se passe bien.
- Deuxième étape : repas plus ou moins léger au Quick, foutage de gueule du serveur de notre part, mais c'est sa faute, quand même. Des piques fusent entre nous, ca se passe toujours tranquille
- Troisième étape : le Pub de l'Etoile. On est 8 et toutes les grandes tables sont prises, donc, on se serre. Certains sont déjà allumés et tentent d'en profiter. Je n'aime toujours pas les contacts et ca me hérisse assez. Cricri, c'est pas parce que nos genoux sont à 2cm les uns des autres que tu dois te croire autorisé à me caresser. Surtout quand mon mec et le tien sont là. Surtout que tu me plais vraiment pas.
- Quatrième étape : le Bar (rue de Vignier). Bar gay, tout en longueur. Les inconvénients de la boite, les inconvénients du bar et aucun avantage. Un ice tea pour moi, les autres continuent à la bière. Et au Poppers… Non, merci, pas pour moi. La seconde fois, on tente de me le mettre directement sous le nez. Dégage! Je ne dis rien, mais repousse le bras en question avec violence, ce qui surprend ceux qui m'entourent. C'est pas parce que je dis rien, que je dors. Bref, la pire étape de la soirée. On y est resté au moins deux heures, en attendant que les boites ouvrent. Un seul point positif : j'ai apparemment tapé dans l'œil d'un mec. Sans rien faire pour.
- Cinquième étape : le Privé. Ceux qui suivent ce blog savent que c'est la boite gay de Besançon. Mon mec commence à s'inquiéter, il me demande si je vais draguer, veut que je lui rende les clefs de l'appart, etc, etc… Je réussis à l'en dissuader, on rentre en boite et là, je m'éclate enfin. Alors que les autres négocient une N-ieme bouteille de champagne avec le barman, je vais direct sur la piste de danse où je retrouve trois élèves (hétéros) de mon centre de formation, dont un mec vraiment pas à l'aise au milieu de tous ces gays. Il doit avoir peur d'être violé sur place. Pas grave, moi, je danse. J'essaye vainement de faire venir Fredo avec moi, mais il veut pas, il me surveille de loin. Il fait plus ou moins la gueule et surtout une crise de jalousie, sans aucun fondement. Je fais des allers-retours entre la piste de danse et la table où se trouvent mes compagnons d'aventure (j'apprendrais plus tard que les "amis" de mon mec attisent sa jalousie en lui disant que je profite de la piste de danse pour draguer). Une heure après notre arrivée, gros coup de barre de mon mec, il semble vraiment malade. Déjà, il a bu plus que de raison et en plus, il s'est gavé de Poppers. Nous partons donc tous les deux rejoindre notre lit. Traversée épique de la ville. Je suis obligé de le soutenir, physiquement et moralement, pendant tout le trajet. Bref, il est dans un état lamentable dû a ses abus de la nuit. Incapable de quoi que ce soit jusqu'au lendemain 1500 heures.

Le dimanche s'est quand même bien passé : farniente une bonne partie de la journée, promenade autour des forts et en ville pour faire des photos, repas copieux cuisiné par mes soins en fin de journée puis dodo.

Tout ca pour dire que encore une fois, je me suis retrouvé en compagnie de personnes alcoolisées et à qui ca ne réussit pas. Je sais ce que ca donne de trop boire. Je n'ai jamais testé par moi même, mais j'ai vu les résultats que l'on obtient sur pas mal de personnes. Si je ne bois pas, c'est aussi pour ca. Je n'aime que peu d'alcools : une petite coupe de champagne de temps en temps, une bière brune encore plus rarement, un petit soho avec un jus de fruit une fois tous les six mois, mais c'est tout.
Et c'est pareil pour les drogues et autres produits psycho-actifs. La seule qui trouve grâce à mes yeux, c'est le joint et encore à doses réduites.
Mais le pire, c'est le mélange des deux : alcool plus poppers ou alcool plus joint, je ne supporte pas. Ca empire certains travers. Ca rend (trop) souvent idiot. Exemple : Cricri, un soir de beuverie : "Ouais, Raphaël, il sait pas s'amuser, je suis sur qu'il est frigide." Le même, une semaine après, mais toujours aussi plein : "Ouais, Raphaël, c'est une salope, il est en train de draguer tout ce qui bouge."

En plus, ca ne sert à rien.

"Mais si, ca désinhibe." – "Mais si, on s'amuse mieux, on se lâche!"

C'est ca. Y'en a qui ferait mieux de s'inhiber un peu plus. Que ce soit en fête ou en temps normal. Et on peut s'éclater sans boire, quoi qu'en disent mes camarades de classe et ma prof d'éco.