Tranches de vie et tranches de rèves

Je n'en avais pas parlé ici avant, mais samedi dernier, j'ai passé la journée à Paris à l'occasion de la Marche des Fiertés. J'y etais deja allé l'année derniere avec plusieurs amis et je voulais renouveler cette année. Malheureusement, de tous ceux que j'ai contacté (9 personnes), j'ai eu une seule reponse positive. Tous les autres se sont defilés grace à diverses excuses plus ou moins valables (anniversaire, beaux-parents, week-end à la plage, fievre subite, etc...)

Tant pis pour eux!! On s'est bien amusés sans eux!

Ron nous livrait hier un billet assez marrant sur les films de boules vu par lui et par une amie à lui. On voit bien la difference d'approche à ce genre d'activités. Et j'en profite pour rebondir et faire un billet qui attendait depuis un bon moment.

Mon homme a passé le debut de la semaine en montagne à transporter des jeunes (16-18ans) au ski. Logés à Germ, ils allaient à la station de Peyragudes. Et, le premier jour, un de ces jeunes vient le voir, se presente et lui dit, montrant un autre : "Et lui, c'est mon copain!" Le sourire  […]

Je me souviens d'une des premieres discussions que j'ai eu avec Orpheus. Discussion par commentaire sur une des notes du diaire de Pascal. Le sujet de cette note etait le nouvel album de Zazie (Rodeo) et en particulier la jacquette de cet album. Sur cette jaquette, on voit la chanteuse tenue en l'air par des sangles, completement inerte, offerte, comme une carcasse dans une boucherie, les jambes ecartées, qui plus est. En plus, il faut savoir que la chanteuse est situé au dessus d'un liquide bleu turquoise, liquide qui macule une bonne partie du corps de la chanteuse. (Note du 19 Decembre 2004).
Et lors de cette discussion, Orpheus m'avait étiqueté "Chienne de garde" (leur site)

La semaine dernière se déroulait la journée contre l'homophobie. Si, si. C'etait mardi. Le lendemain de la Pentecôte, là où tout le monde s'est félicité de la non-grève générale et ainsi de suite. Bref, ca n'a pas vraiment marché.

Non, non, pas ici. IRL

Pour me sortir de mon marasme, je suis allé faire un tour en ville avec Fredo. Il faisait beau, on avait décidé de s'offrir une crêpe et de se promener un peu. Nous voila donc partis à pied dans le centre de Besançon et ses rues semi piétonnes. Et apparemment, nous n'étions pas les seuls à avoir eu  […]

Quelle magnifique phrase! Et oui. pour qu'une phrase soit utilisée si souvent, il faut qu'elle soit belle. Apres tout, la citation de Shakespeare qui dit "Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon." est une des plus belles phrases jamais prononcées et pourtant, elle n'atteint pas le niveau d'utilisation de mon titre.

Je me souviens (plus ou moins) d'une histoire qui se passait en grece antique. Dans cette histoire, un serviteur apprend par hasard un secret tres important concernant le roi. Le roi s'en rend compte et menace le serviteur de mort si jamais il repete ce secret à quiconque. Le serviteur promet de garder le silence, mais le secret concerne un chose tellement enorme que ca lui pese enormement. Tellement que, un beau jour, il sait qu'il va craquer. Il part donc en foret, creuse un trou dans la terre au pied d'un arbre, dit son secret dedans, puis rebouche le trou. Malheureusement, le secret est absorbé par les racines de l'arbre et au prochain coup de vent, les paroles du serviteur sortent des branches et sont dispersés dans tous le pays.

Suite à un article de Tetu, une note de Matoo sur cet article, une trilogie de Pascal, le succés de ces notes et une idée de Fzael, Pascal, de Finis Africae, a eu l'idée et le courage d'editer un recueil de textes. Que trouve-t-on dans ce recueil? C'est bien simple. Tous ces ecrits racontent les premieres fois des pédébloggeurs* : Premiere rencontre, premier coming-out, premiere histoire d'amour ou premiere sodomie, voire tout ca à la fois.

Bon, il parait qu'une petite deprime est tout à fait normale dans mon cas. De toute façon, je vais mieux. Je ne suis plus à la masse, je ne tremble plus et mon appetit revient petit à petit.