Je suis devant la paillasse. Juste devant moi, à mes pieds, le prisonnier du hangar. Il a entendu que j’approchais, il sent ma présence. Il ne bouge plus, j’entends seulement sa respiration, rapide. Un peu de salive coule de son bâillon. Comme il est à demi allongé, il goutte sur sa camisole en cuir. Ma queue gonflée déforme mon treillis, je la tâte au travers du tissu. J’hésite. Je me baisse et m’agenouille sur la paillasse, son bras gauche entravé frôle ma jambe gauche. De nouveau, il grogne un peu en bougeant la tête. Il ne panique pas, sans doute s’imagine t il que je suis son maitre, ou alors il sait qu’il n’a de toute manière aucune autre solution que ne pas résister ? Mon regard se promène sur son corps. Les sangles sont bien serrées, et sécurisées par plusieurs petits cadenas. En revanche, la cagoule semble seulement lacée. Mais elle descend jusque dans la camisole, et le collier par-dessus est également cadenassé. N’ayant pas les clés, aucune chance de pouvoir le libérer. Du collier, mon regard suit la chaine jusqu’au mur. Pas de cadenas ici, seulement un mousqueton. J’approche une main de sa tête. Enfin, je le touche. Une bouffée de chaleur m’envahit. Il grogne doucement, plus un gémissement. Il appuie un peu sur ma main, comme pour me tester. J’entends sa respiration accélérer encore, puis ralentir. Je continue à le caresser, ma main descend sur son visage, j’empoigne le tuyau de son bâillon, je descends encore sur le cou. Il tente de s’éloigner en grognant. Pas de ça, mon gars ! J’empoigne la chaine de la main gauche et tire sans ménagement vers moi, il essaie de résister, je force. S’il croit gagner… J’attrape sa tête de la main droite et le tire jusqu’à moi, jusqu’à toucher ma bite raide. Ce bâtard continue de se débattre, d’essayer de bouger son torse, de relever les jambes comme pour essayer de se lever. Plus il résiste, plus sa respiration s’accélère, plus je sens sa chaleur contre ma queue, plus j’entends son cuir chaud grincer, la chaine cliqueter. Je bouge doucement mon bassin contre sa tête encagoulé, il continue de grogner en gesticulant. Petit merdeux, va !

Brutalement, je tire sur sa chaine jusqu’à ce qu’il soit assis, puis le repousse dos contre le mur. Tout aussi vite, je me mets sur lui, jambes sur ses cuisses pour l’immobiliser. J’enserre son cou d’une main, et presse légèrement, mais fermement, pour lui faire comprendre son intérêt. Je sens sous moi qu’il peine à respirer, il essaie de se dégager, renonce rapidement, se calme alors que je desserre un peu mon étreinte. Sa poitrine se soulève, s’abaisse, se soulève… avec une grande amplitude. Il reprend son souffle, l’air siffle dans le tuyau de son bâillon et au travers des deux œillets au niveau de ses narines. Ma main libre descend de son épaule droite le long du bras, jusqu’à la sangle centrale lui maintenant les bras croisés. La boucle est sécurisée par un petit cadenas, je le touche, il est tiède de sa chaleur corporelle. Avec cette nuit d’été, il ne doit pas faire frais dans cette prison de cuir… J’imagine son corps sous la camisole, brulant, la sueur perlant et coulant le long de son abdomen… A cette pensée, mon cœur accélère, j’approche la tête de son cou et inspire profondément pour tenter de capter ses effluves… Un mélange de cuir chaud et de sueur… Ma main gauche descend encore, se pose sur son entrejambe. Il gémit doucement, bouge lentement. Cette petite pute aime ça, je sens son érection au travers du pantalon de cuir. Je presse un peu, relâche, caresse. Je relâche son cou pour pouvoir me caresser en même temps. De la sueur perle sur mon front. Il ne cherche plus à résister, alors je descends vers ses jambes et me baisse vers son entrejambe. Il se laisse glisser pour faciliter mon accès. A mon tour de respirer l’odeur de sa queue gonflée, une odeur puissante, mélangée à celle du cuir. La lanière de la camisole me gène, mais je parviens à défaire les boutons de sa braguette. Il gémit doucement, comme pour m’encourager. A force de glisser, il est quasiment allongé de nouveau. Je vois sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration. Enfin ouvert, je découvre sous le pantalon un jockstrap en cuir rouge, l’avant barré verticalement d’une fine fermeture éclair. J’hésite un instant… Il est calme désormais, il a pigé que je ne lui ferais aucun mal s’il reste docile. Je plonge dans son entrejambe brulant ; cette fois c’est moi qui gémis, exalté par l’odeur de sa virilité, la sueur, le cuir. Je sens le cuir fin du jockstrap, j’y pose ma langue, je sens le rythme de son cœur. Je joue un petit peu avec lui, presse ma tête, il accompagne du bassin mes mouvements. D’une main, j’ai ouvert mon treillis et me branle doucement. Je finis par ouvrir doucement le zip de son jockstrap. Sa bite, droite, humide, odorante, jaillis. Surprise, il porte un piercing prince-albert. Un anneau de taille moyenne. Je le prends en bouche, il gémit. Pendant quelques minutes, je joue avec son piercing, le suce, fait courir ma langue sur sa verge striée de veines qui battent au rythme de son cœur. Des râles étouffés par son bâillon lui échappent, il bouge doucement dans sa camisole, faisant tinter sa chaine et gémir son cuir en forçant de temps à autre sur les lanières. De ma main libre, je caresse son torse, devinant au travers de la camisole ses tétons dont le gauche semble percé également, tire doucement sur sa chaine, redescend vers ses bras coincés en caressant le cuir. Je sens sa respiration s’accélérer, je sens ses muscles se contracter. Je ne veux pas qu’il jouisse, alors je m’interromps, il grogne de mécontentement et de frustration, je me relève doucement, contemple la scène. Je suis à genou sur cette vieille paillasse, ma bite raide et humide à la main. Presque couché devant moi, enchainé au mur et entravé par une camisole en cuir noir, cagoulé, bâillonné, masqué, un parfait inconnu qui respire bruyamment, qui alterne grognements agacés et gémissement de supplications, la bite dressé au milieu de couches de cuir noir et rouge, l’acier du prince albert brillant de ma salive.

Je continue de me branler, j’ai la main poisseuse de liquide séminal, moi aussi ma respiration est courte. Je me rapproche de sa tête, l’attrape par la chaine, le fais basculer sur le flanc. Sa joue gauche est désormais posée sur ma cuisse droite, je sens son souffle sur ma queue, un filet de salive tombe du tuyau de son bâillon. Je caresse un peu sa tête et, doucement, défait son bâillon. Je le dégage de sa bouche, trempé de salive, il lâche un grognement de soulagement, et dans un souffle :

- Merci maitre…

Je continue à lui maintenir la tête sur ma cuisse, alors qu’il profite de cette petite liberté pour déglutir et respirer à son aise. Je reprends alors sa chaine et tire doucement dans ma direction. Il se laisse entrainer, ses lèvres frôlent mon sexe brulant. Je tire encore un peu, il comprend et sans protester, me laisse entrer… Je grogne de satisfaction lorsque sa bouche, brulante, se referme sur mon chibre. J’accompagne ses mouvement avec la chaine, il s’applique, sa langue parcourt ma bite dans tous les sens, essaie même de se frayer un passage dans l’urètre. Je ne pense plus à rien d’autre que mon plaisir de me faire sucer par ce type entravé, totalement à ma merci, une main sur sa tête cagoulée, l’autre tenant une chaine cadenassée à son collier. Je ferme à demi les yeux, je sens la jouissance monter doucement, de plus en plus fort, mon cœur cogne comme jamais dans ma poitrine. N’y tenant plus, je sens le sperme monter à toute vitesse dans ma queue, je le repousse légèrement, empoigne mon sexe gonflé. La jouissance me secoue, je sens un long jet de sperme jaillir, la tête levé, les yeux fermés, je sens le sperme couler sur ma main, visqueux et chaud, je sens l’odeur du foutre se répandre.

Les secondes passent. La tension accumulée par ma recherche puis ma découverte dans ce hangar s’est évacuée. Je reprends mon souffle. Comme dégrisé, j’ouvre les yeux. L’autre, toujours contre ma cuisse, ne bouge plus. Une trainée de sperme barre sa cagoule noire et commence à couler sur un coté. Sa queue est toujours fièrement dressée, une jambe à demi repliée, l’autre étendue, il bouge doucement le bassin, comme pour m’inviter à le finir à son tour. J’ai la main pleine de ma semence. Je m’essuie sur ce qui ressemble à un drap et qui servait plus ou moins d’oreiller. J’essuie sommairement le prisonnier, le repousse et l’allonge sur la paillasse, range ma queue et referme mon treillis.

- maitre… maitre… S’il vous plait… souffle t il doucement. Sa queue semble bouger au rythme des battements de son cœur.

Tu peux toujours réclamer, me dis-je avec un sourire sadique… Je récupère le bâillon qui traine sur la paillasse et l’approche de sa bouche. Il écarte alors la tête, cherche à fuir.

- non… non… maitre…

J’insiste, attrape sa tête d’une main, le bloque et enfonce de force le bâillon. Il grogne alors de mécontentement. Dans un sens, je le comprends, mais c’est son problème, je ne suis pas à sa place. A cette idée, je sens ma queue gonfler à nouveau, la chaleur remonté. Non, je ne suis pas à sa place. Je réalise surtout que le 4x4 pourrait revenir d’un instant à l’autre. Le prisonnier continue de grogner, de se débattre de droite à gauche, tirant sur les lanières de cuir de sa camisole et faisant tinter sa chaine. Je m’approche et brusquement, lui rebloque les jambes en m’installant sur lui. Il continue de protester, essaie de se redresser. Je le repousse sans ménagement. Il essaie de nouveau. Je le repousse encore et cette fois, attrape son cou de la main droite, le maintenant fermement allongé. Il se débat de plus belle, je renforce mon étreinte. Je sens sa respiration devenir difficile, il se met à geindre. Je relâche doucement, retourne à son entrejambe. Il bande sévèrement et immédiatement, il se met à bouger doucement, mendiant le contact. Quelle pute ! J’attrape sa queue, joue quelques secondes avec son prince albert, puis la remet rapidement dans son jock-strap et referme le zip. Il proteste de nouveau bruyamment, alterne grognements de rage et de supplique. Difficilement, je reboutonne son pantalon. Le voila de nouveau tel que je l’ai trouvé, soigneusement enfermé dans le cuir, masqué, bâillonné. Je regrette de ne pas avoir pris mon iphone pour prendre une photo souvenir… Je me relève. Il geint doucement de dépit. Pour toi, c’est retour à la case départ… Je jette un coup d’œil autour de moi. La crainte d’être surpris me reprend. Je me dirige rapidement vers la fenêtre barrée de planche, regarde par les interstices à l’extérieur. Pas un mouvement. La voie est libre. Je retourne vers la lampe, récupère ma torche à coté puis éteint. Avec le noir, le silence semble encore plus profond. Je n’entends plus que le prisonnier qui respire, les grincements de son cuir. Mes yeux s’habituent petit à petit, je distingue sa forme allongée. Je retourne vers lui, me baisse et empoigne son entrejambe encore dure. Il gémit, je remonte le long de la sangle de sa camisole, passe sur les bras, caresse un instant le torse, termine sur sa tête, le force à tourner la tête en poussant le tube de son bâillon.

Je murmure un « bon courage… », me relève après une dernière petite tape sur son torse. Je retourne à la porte, ouvre doucement, me glisse dans le couloir et referme lentement. La tension retombée, je sens la fatigue me tomber dessus. Après quelques instants à repenser à ce que je viens de découvrir et vivre, j’allume la torche et retourne sur mes pas. Rapidement, je suis à la fenêtre, je soulève doucement les planches déclouées, jette un œil à l’extérieur et me glisse au travers de la fenêtre. L’obscurité est moins profonde, j’éteins la torche et me dirige prudemment vers l’ouverture pratiquée dans le grillage. Arrivé à la jonction entre grillage et cloison en tôle, je vérifie aux alentours qu’il n’y a personne, puis regarde en direction du mur de parpaing. Je compte les portes jusqu’à celle de la cellule... Pense un instant à ce qu’elle cache et avec un sourire, me glisse hors du hangar. Soigneusement, je ramène le grillage et l’attache de nouveau à la structure tôlée. Je me retourne. Le calme est total. Pas un chat. Je m’éloigne rapidement, sors du terrain vague, rejoins mon immeuble.

Arrivé chez moi, je retourne sur mon balcon, regarde un moment la zone ferroviaire, le hangar abandonné. Je connais son secret, caché derrière les tôles rouillé et les vieux parpaings. J’aimerai maintenant savoir qui est le 4x4, quand va-t-il venir récupérer son esclave. Il ne peut pas le laisser des jours ainsi, évidement. Il va donc forcément repasser rapidement. J’envisage un instant de veiller sur le balcon. Sitôt assis, je sens pourtant le sommeil m’envahir. A demi endormi, je rejoins ma chambre et me laisse tomber sur le lit tout habillé. En quelques secondes, je sombre dans un lourd sommeil…