Chapitre 7
Réveil. Toujours enfermé dans mon sac de cuir, la combinaison de latex et le masque à gaz aveugle, le noir est complet, et je n’ai pas la moindre idée du temps. Ai-je dormis longtemps ? Quelques heures seulement ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je tente de bouger, mais je suis toujours aussi immobilisé. Il fait chaud sous le latex et cuir, et mes mouvements ne font que me faire sentir la proximité de ces contraintes. Je sens le latex chaud de ma transpiration glisser sur ma peau, chaque pli me caressant, alors que j’entends le sac de cuir grincer contre le matelas. Je bouge la tête également, ouvre et ferme la bouche, faisant légèrement glisser le masque, libérant l’odeur du latex chaud, de ma sueur confinée dans ce cocon étanche. Je sens mon sexe durcir, mes mouvements faisant glisser ma queue sur le latex lubrifié par ma sueur. Je bouge un peu le bassin, tente de replier mes jambes. N’y arrivant, je me souviens que les pieds du sac de couchage est attaché au montants du lit. Je ne parviens qu’à faire bouger le plug, toujours dans mon cul, qui vient caresser ma prostate et renforce encore mon érection. J’ai en plus envie de pisser, mais ne peut pas me résoudre à le faire dans mon cocon, et à baigner ainsi ensuite dans mon urine tiède. Désormais parfaitement réveillé, je pousse un léger grognement et m’agite un peu plus, excité par cette sensation de seconde peau tiède et glissante, tentant de rapprocher mes mains de ma bite, sans succès, mes bras étant enfilés dans les manches interne du sac de couchage. Rien ne se passe, et je retombe dans une légère somnolence.
J’en suis brutalement tiré par une sensation dans le cul : un picotement régulier, qui monte, puis redescend, puis remonte. Mon dieu, le plug est relié à une unité de stimulation électrique ! Ma respiration s’accélère, alors que je sens la stimulation grimper en puissance, me faisant tressaillir par petit à-coups, gémir d’excitation, brulant d’envie que quelqu’un touche ma bite à l’érection si puissante qu’elle est presque douloureuse. Soudain, je sens l’odeur du poppers. Je gémis, respire fortement, je sens mon cœur s’accélérer et mes idées se brouiller alors qu’une sensation de chaleur me submerge. Je suis en plus excité à l’idée de savoir que quelqu’un, sans doute mon homme, où cet inconnu, où un autre encore, est à proximité de moi, et que cette personne s’occupe de mon corps enfermé dans une couche de latex et de cuir, aveugle et entravé, qu’il s’amuse à envoyer dans mon cul des décharges, à charger mon oxygène de poppers, et qu’il contemple sans doute le spectacle du sac de cuir tiède dans lequel je suis emprisonné, duquel je tente de me dégager dans succès, ne faisant que glisser le latex contre ma peau et gémir le cuir.
Alors que je bouge les épaules, je sens quelqu’un se coller à moi, passant un bras sur mon torse, une cuisse se posant sur la bosse de ma bite, renforçant encore la chaleur. Je sens s’appuyer sur ma cuisse la dureté d’une queue excitée. Après quelques caresses, l’inconnu se met carrément sur moi, de tout son poids. Alors que l’électro se réduit, je sens sa tête contre la mienne, je sens sa bouche m’embrasser le cou et respirer les effluves puissantes se dégageant de mon corps enfermé dans le latex et le cuir depuis plusieurs heures. Le poppers a complètement disparu, et je respire par longues inspirations l’air frais qui me parvient au travers des tubes, et qui est mon seul contact avec l’extérieur. Il fait désormais très chaud à l’intérieur de ma prison, la sueur coule le long de mon corps, puis stagne au fond. Je baigne littéralement dans mon fluide, que je sens couler à chaque mouvement. Le corps couché sur moi appuie en plus sur ma vessie et je me retiens de plus en plus difficilement pour ne pas ajouter ma pisse à ce bain de sueur. J’entends alors murmurer à mon oreille :
"J’espère que tu as bien dormi… ", et je reconnais la voix de mon chéri. C’est donc lui qui est ainsi couché sur moi, et c’est lui que je sens se frotter contre le cuir et le latex séparant nos deux peaux brulantes. Ses mains sont sur les miennes, jouant l’une avec l’autre au travers du cuir, dans une sorte de tendresse, nous caressant tant bien que mal, jouant avec nos doigts. Je sens son sexe dur contre le mien. Nous jouons ainsi pendant plusieurs minutes, alors que l’électro est à l’arrêt. J’imagine la situation, ma situation, celle d’un mec enfermé dans un sac de cuir attaché à un lit, au fond d’une cave magnifique, sur lequel est couché l’homme qu’il aime, avec qui il ne communique que par quelques caresses, du bout des doigts. A cette idée, mon excitation redouble, et je repense à toute la suite d’évènement qui m’a conduit ici. La cage de chasteté et le jockstrap toute la journée, le début de soirée au bar, la camisole dans le parking, le gout de son foutre dans ma bouche, mélangé à celui du bâillon, la captivité dans le coffre, les lanières du martinet sur mon dos puis les mains huilées jouant avec mes muscles, puis le retour de mon amour, la découverte du lieu, la chandelle rouge, et enfin ce sac dans lequel j’ai passé la nuit entière.
Doucement, il enlève le bandeau de mes yeux, et me souris au travers des hublots du masque, puis, par l’intermédiaire du miroir, je le vois m’embrasser les joues, le cou, la poitrine, le sexe. Soudain l’electro revient, par petits à coups à la fréquence croissante. Je tressaille. Il se remet sur moi. Je le sens et le vois s’agiter de plus en plus et se serrant contre moi, faisant glisser le latex sur ma peau, me caressant toutes les parties du corps accessibles. La température dans le sac est insoutenable, j’ai l’impression de cuire dans ma propre transpiration. Soudain, il tend la main vers ce petit robinet placé sur le tuyau par lequel je respire, et une forte de dose de poppers m’atteint. Je grogne en fermant les yeux, submergé par la dose qui me fait planer et emballe mon cœur, alors que l’electro devient quasi continu et intense. Il est assis sur ma poitrine, son poids rendant la respiration difficile. D’un coup, l’electro s’arrête complètement. De ma semi léthargie provoquée par le poppers, je suis presque surpris et tente d’inspirer… Mais rien ne vient ! Je force, mais je ne sens que le petit volume d’air situé entre ma peau et le masque rentrer dans mes poumons, collant le latex tiède et humide du masque sur mon visage. J’expire, tente d’inspirer à nouveau, mais rien, le tuyaux est fermé, il me prive d’oxygène, et je me mets à me débattre en essayant de supplier, mais je ne peux pas bouger, entravé dans mon latex et mon cuir, les pieds attachés, je sens son poids sur ma poitrine et le voit dans le miroir, au travers d’un début de voile noir, la main droite sur le robinet du tuyaux, la main gauche massant sa bite, entièrement nu à l’exception de son débardeur de latex. Mes poumons sont maintenant vides, j’essaie sans succès de respirer, secouant la tête, et soudain, une petite dose d’air me parvient, suffisante pour me redonner un peu d’énergie mais trop faible pour me satisfaire, et en plus chargée de poppers. Je la savoure pourtant, expire et tente de nouveau d’inspirer mais l’arrivée est de nouveau bloquée. Je m’agite mais je sens mes forces me quitter… Alors que je suis sur le point de perdre connaissance, il libère l’oxygène et me procure deux longues inspiration de son air saturé de poppers, et referme de nouveau. Je n’en puis plus, mon cœur bat à toute vitesse, la chaleur du poppers me submerge, je sens mon corps baigner dans la combinaison de latex remplie de sueur, mais ma bite pourtant est tendue comme jamais. Brutalement, l’electro redémarre par impulsions brêves très rapprochées, je tente de grogner mais ne le peut pas faute d’air, je tente de me débattre encore dans la chaleur torride de ma prison , je sens le voile noir obscurcir ma vision, et soudain, une longue jouissance me fait trembler et bander tous les muscles, et je sens mon sperme se répandre en plusieurs jets entre le latex et ma peau, alors que je lâche un cri rauque. Instantanément, l’air revient, pur et frais, j’inspire profondément alors que tous mes muscles se détendent, les yeux fermés, n’entendant que le bruit de mon cœur et celui de l’air dans les tuyaux. A l’instant où j’ouvre les yeux, je vois dans le miroir mon chéri lever la tête et gémir. La vision se trouble alors que son sperme s’écrase sur les vitres du masque. Je le sens se relâcher et, au travers de son sperme, le voit se courber et poser sa tête à coté de la mienne puis son bassin glisse le long de mon ventre alors qu’il s’allonge sur moi. Nous restons ainsi de longues minutes, respirant ensemble, lui dans mon cou, moi au travers des tuyaux de mon masque, communiquant de nouveaux seulement par nos doigts jouant l’un avec l’autre au travers du cuir chaud. Je sens et vois sa semence couler le long du masque. Nos respirations ralentissent petit à petit et au bout d’un moment, il se relève et, assis sur mes cuisses, commence lentement à dénouer la cordelette blanche serrant le sac. Je bouge, faisant glisser le latex de la combinaison sur ma peau, savourant les derniers moments de cette contrainte. A l’aide d’une clé, il ouvre alors le cadenas reliant la boucle du collier et la fermeture éclair du sac, puis ouvre lentement celui-ci. Accédant à mes bras, il ouvre alors les manches les entravant et me caresse la poitrine recouverte de la combinaison de latex. Pour la première fois depuis des heures, je peux séparer mes bras de mon corps, et je tends mes mains vers lui, les poses sur ses hanches, remonte vers ses épaules, savourant son corps au travers du latex de ma combinaison intégrale, alors que je sens ma transpiration couler vers mes épaules. Se penchant vers mon oreille, il dit alors :
"J’affranchis mon esclave… A toi de finir de te libérer… Tu connais le chemin pour te laver. Prends ton temps. Tu retrouveras tes affaires sur le coussin rouge. La porte de la cave sera ensuite ouverte et je t’attendrais… "
Puis, il se penche vers moi, m’embrasse la poitrine, me caresse la tête toujours enfermée dans le masque, se lève et disparait de mon champs de vision.