Tranches de vie et tranches de rèves - Mot-clé - Peurs2024-03-18T17:24:17+00:00TarValanion Tollinionurn:md5:247347ed09f44efd9747bc523900733eDotclearCoronavirusurn:md5:1fda5449a28486509d3200ec243f12272020-02-27T10:28:00+01:002020-02-27T10:28:00+01:00TarValanion TolliniionGeneralBoulotDiscussionPeursSantéVie<p>Mercredi, open-space du boulot, en fin d'une dure journée :</p>
<p>Chef : "On facture ça 10 000€ et on se barre en vacances !"<br />
Moi : "Le problème de se barrer en vacances, c'est qu'après il faut revenir."</p> <p>Chef : "Faut trouver un autre boulot alors, pour gagner des sous. Parce que j'ai pas gagné au loto."<br />
Collegue1 : "Mais si t'as gagné."<br />
Chef : "Ouais, j'ai gagné 7€20, je vais pas aller loin."<br />
Moi : "Non, mais c'est pas sur le loto qu'il faut miser en ce moment !"<br />
Chef et collegue2 : "Pas sur le loto ? Sur quoi alors ?"<br />
Moi : "Sur les héritages !! Le Coronavirus arrive chez nous, c'est le moment de vous rapprocher de vos proches. Appelez les, dites leur que vous les aimez, assurez vous d’être sur les testaments !"<br />
Chef : "Je fais pas partie d'une famille riche, moi."<br />
Collegue1 : "Mais c'est horrible ! Mes parents, ils sont dans une ville où il y a un mec qui a le virus, je leur ai dit de pas sortir !"<br />
Moi : "Mais non, il faut justement leur dire de sortir !"<br />
Collegue1 : "Tu es horrible."</p>
<p>Mes collègues ne sont pas prêts.</p>
<p> </p>La fin du mondeurn:md5:78dcde24585681ffbeaf8cadbecf9b4e2012-12-21T08:36:00+01:002012-12-21T08:36:00+01:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsDelireDieuPeursPouvoirsReflexionScienceSF et FantasyVie<p>Je ne connais personne dans mon entourage qui prenne vraiment au sérieux cette histoire de fin du monde. Mais ça ne nous empêche pas d'en parler, d'en rire, ou même d'y réfléchir un peu.</p> <p>Hier, avec mes collègues, nous avons commencé à imaginer ce qui pourrait se passer. Et en écoutant un de mes collègues, je me suis dit : "Mais on se pose la mauvaise question". La première question n'est pas "Que va-t-il se passer?", mais "c'est quoi exactement, la fin du monde? C’est quoi le monde?" Et en fonction de ça, on peut imaginer des scénarios peut-être plus plausibles.</p>
<p>Le monde c'est la Terre (ou le système solaire). Le plus simple. Fin du monde vaut alors dire destruction de la planète Terre. Plus de foyer pour l'humanité. Destruction de l'humanité par la même occasion. Est-ce que ça pourrait arriver en un jour, sans aucun signe avant-coureur? A partir de mes connaissances, je pense que non. La destruction de la planète ou du système solaire demanderait une énergie énorme, qui pourrait éventuellement arriver, mais qui n'a aucune raison de se produire maintenant sans avoir été détectée auparavant. Pas d'explosion du soleil, pas de méga-volcan surgissant des entrailles de la Terre, pas de trou noir à proximité. A moins que le CERN n'en fabrique un par erreur dans le LHC, mais les risques sont à mon avis infinitésimaux. </p>
<p>Le monde, c'est l'Humanité. (L'ensemble des humains, pas le journal.) La fin du monde serait alors la mort pure et simple de tous les humains. Un peu égocentrique, comme fin du monde, non? Mais soit. Que pourrait-il se passer? <br />Une maladie inconnue, mortelle et rapide, issue d'un laboratoire de recherche ou d'une mutation? Peu probable : Je ne connais aucune maladie capable de tuer une personne en une seule journée, alors les 7 milliards d'humains dans les mêmes 24h... (Sans parler du temps de propagation et d'incubation.)<br />Une guerre subite et nucléaire? Même en les repartissant "équitablement", je ne suis pas sur qu'il existe assez de bombes nucléaires pour détruire l'intégralité de l'humanité en un seul jour. De toutes façons, dans une guerre, les bombes ne sont pas répartis équitablement. Mauvaise idée donc, il restera toujours des humains.<br />Une conscience externe? Des extra-terrestres munis d'une technologie leur permettant de nous détruire tout en restant indétectables jusqu'au moment de frapper? Éventuellement, mais il leur faudrait une super technologique tout aussi puissante que précise. Une autre humanité venant d'un autre espace-temps et prêts à nous détruire pour voler notre terre? Idem que le coup des extra-terrestres. Le retour tout aussi soudain qu'inattendu des espèces "magiques"? Anciens dieux, elfes et nains, trolls et orques, dragons et élémentaires, vampires et loups-garous, mutants et magiciens, furies et sirènes, etc. Mouais. C'est comme les guerres ou les maladies : trop long pour être efficace dans le court terme.<br />Le réveil des morts? L'apparition de zombies qui n'auraient nul autre but que l'assouvissement d'une faim sans fin? (Oui, j'ai fait une catégorie à part, parce que bon, niveau conscience, les zombies...) Mis à part le "comment", je pense que c'est quand même un très mauvais moyen de détruire l"humanité. Certaines personnes sont prêtes et entrainés à se défendre et à survivre dans ce genre d'apocalypse. Et franchement, on a connu plus rapide qu'un zombie. Donc en 24h...</p>
<p>Ça, c’était les scenarii physiques. quand on parle de fin du monde, c'est ce à quoi pensent la plupart des gens. ce qui, comme on l'a vu, n'est pas très intelligent. Que nous reste-t-il?</p>
<p>Tout simplement ce petit ajout en fin de phrase : "tel que nous le connaissons". Ce qui pourrait arriver en 24h, c'est uniquement "la fin du monde tel que nous le connaissons". (En y réfléchissant un peu, la fin du monde tel que nous le connaissons se déroule à chaque fois qu'un humain prend une décision ou agit. Mémé une petite décision ou une petite action. Pensez à l'effet papillon.)</p>
<p>Partons donc sur la fin du monde tel que nous le connaissons. ce n'est plus donc la mort ou la destruction qui nous attendent, mais un important changement mondial. Et là, ce ne sont pas les possibilités qui manquent.</p>
<p>Une découverte scientifique majeure, comme la molécule pour annuler le vieillissement ou la téléportation?</p>
<p>L'arrivée de nouvelles consciences. Extra-terrestres, humains d'une autre dimension, espèces magiques, etc. Cf plus haut.</p>
<p>La destruction des réseaux de communication? Difficile à mettre en place, même volontairement. Les réseaux sont maillés et il y aura toujours des résistants.</p>
<p>Apparition parmi certains d'entre nous de super-pouvoirs? Pensez super-héros. Pensez que 1 personne sur 100 ou sur 1000 acquiert soudain une capacité supra-normale. Voler, lire dans les esprits, déplacer les métaux par la pensée, se dédoubler, influer sur la chance etc. Vous avez vu X-Men, non? Vu l’état de nos connaissances scientifiques, ça demande encore une fois une influence extérieure. Pourquoi, comment, allez savoir.</p>
<p>Et enfin<br />Une évolution soudaine des mentalités humaines? Soit une remise en cause de chacun d'entre nous, soit une évolution inattendue de nos instincts, soit une disparition de nos sentiments. Je crois que ces possibilités méritent plus d'explications.<br />La remise en cause est à la fois la plus probable et la moins probable des évolutions. Plus probable parce qu'elle ne demande aucune intervention extérieure, aucun tour de magie. Moins probable parce que la remise en cause n'est vraiment pas le poins fort des humains. Mais bon, on ne sait jamais.( Perso, j'en doute vraiment.)<br />L’évolution inattendue de nos instincts. Par exemple, remplacer la course après le pouvoir par la course après la connaissance dans les esprits de tous les humains. Ou réduire la propension de chaque humain sur terre à l’égocentrisme. Augmenter la compassion, diminuer le sadisme, etc. Le problème c'est que là, on part sur une influence extérieure. Un ou plusieurs formes de vie supérieures, capables d'agir sur notre mental. Soit invraisemblable, soit effrayant.<br />La disparition de nos sentiments. Ce n'est pas le fait de vivre sa vie sans sentiments. Ça serait plutôt une soudaine remise à zéro des compteurs. Haine, amour, amitié, pitié, dégout, etc. Vous connaissez des personnes, mais vous n'avez plus de sentiments. Vous connaissez leurs habitudes, leurs envies, leurs qualités, leurs défauts, mais il n'y a plus rien derrière. Plus de sentiments associés. A chacun de reconstruire ses sentiments pour reprendre une vie "normale". Nouveau coup de foudre? Séparation? Rapprochement de personnes qui se détestaient à cause d'un mauvais départ? Là encore, c'est soit invraisemblable, soit terrifiant. (Je me demande combien de personnes arriveraient à ne pas se suicider.)</p>
<p>En fait, il y a énormément de possibilités pour "La fin du monde". Il est 8h30 en France le 21/12/2012 et aucune ne s'est encore produite. Pour tout vous dire, je suis un peu déçu. </p>Sur la route. 2/2urn:md5:d2346ad7f8ed15e12e228f1936d61d1a2011-05-25T19:14:00+02:002011-05-25T19:14:00+02:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsAventureFoliePeursTransports<p>Deux billets en rapport avec les transports privés, parce que c'est d'actualité et parce que j'ai envie. Second billet, cette fois sur le transport en deux-roues, du point de vue du passager.</p> <p>Passager sur un deux-roues, c'est particulier. c'est vraiment différent de passager d'une voiture. </p>
<p>Si j'osais, je dirais que passager sur un deux-roues, ça a quelques point communs avec une expérience de privation sensorielle. Déjà, en tant que passager, tu es dans l'axe du conducteur. La majeure partie du temps, tu ne vois que l’arrière du casque du conducteur. Pas vraiment possible de voir la route devant, de voir s'il y a des obstacles, un chevreuil qui traverse la voie, une flaque d'huile, UNE PORTIÈRE QUI S'OUVRE, UNE VOITURE QUI FREINE!!! AH JE VOIS RIEN, JE VAIS MOURIR!!! ... Zen... Calme... Il conduit, il sait ce qu'il fait. Tu vas regarder son casque. Et les petits cheveux qui dépassent du-dit casque. C'est mignon, ces cheveux. Tiens, tu pourrais tirer sur ces petits cheveux, ça serait rigolo. Hihi... AH MAIS NON, SI JE FAIS CA, IL VA PERDRE LE CONTRÔLE DE SA MOTO ET ON VA MOURIR TOUS LES DEUX!!!!!</p>
<p>Ben oui, quand tu peux pas voir, tu t'imagines des choses. Et tu peux pas discuter non plus. T'as déjà essayé de discuter en moto? Le problème, c'est pas l’émission. Le problème, c'est la réception. Parce que en moto, tu entends deux bruits et seulement deux : le BBBBBBBBRRRRRRRRRRRBBBBBRRRRRBBBBRRRBRRBBBBBBBBBBBBRRRRRRR du moteur et le FFFFFLLLLLVVVVVFLFLFLFLVLVLVFLFLFLFLVLLFLFFLFFFLLLFLVVVVL du vent dans le casque et autour de toi. (Et de temps en temps, les cris de colère du conducteur qui ne peut pas avancer parce qu'un connard se traine devant lui et remonte les files à 50km/h au lieu des 110 qu'il aimerait. Mais ça reste rare.)</p>
<p>Tu vois pas grand chose et tu entends pas grand chose. Ça limite l’intérêt. Bon, tu pourrais bouger. Mais là aussi, tu es restreint. Si tu bouges trop, c'est un coup à déséquilibrer le véhicule, à faire chuter le tout et ... OH MON DIEU, JE VAIS MOURIR, NON PITIÉ, JE SUIS TROP JEUNE!!! Bon, ça, c'est au début. Parce que rapidement, à force de t'agripper aux poignées pour résister aux accélérations et freinages soudains, tu te retrouves quasiment coincé dans cette position. Coincé par l’appréhension, mais aussi par le fait d’être resté trop longtemps crispé dans cette position. A l'arrivée, tu as aussi mal aux bras que si tu avais fait des haltères.<br />Il parait que si tu es intime avec le conducteur, tu peux abandonner les poignées et t'accrocher à lui, en passant tes bras autour de sa taille. Mais pas trop fort, non plus. Sinon, c'est un coup à l’étouffer, à lui faire perdre sa connaissance ET LE CONTRÔLE DE L'ENGIN!!! ON VA SE RAMASSER ET MOURIR DÉCAPITÉS PAR UNE BARRIÈRE DE SÉCURITÉ!!! NON, JE VEUX PAS!!! <br />Et tu peux même pas le tripoter, sous peine d'obtenir à peu de choses près le même résultat que ci-dessus.</p>
<p>Bon, pour l'odeur, tu es aussi limité. Le nez dans le casque, à défaut de l'avoir dans le guidon. Rien. Juste l'odeur du casque (ou de celui qui l'a porté avant toi). Et pour le gout, rien du tout.</p>
<p>Donc passager en moto, tu as 3 choix : </p>
<ul><li>Soit tu passes ton temps à imaginer la façon dont tu vas mourir avant la fin du trajet (ce qui n'est pas très sain, psychologiquement parlant),</li>
<li>Soit tu te fermes à tes sens et tu deviens un Chevalier d'Or en atteignant le septième sens,</li>
<li>Soit tu réfléchis et tu commences à rédiger le billet de blog que tu pourras tirer de cette expérience.</li>
</ul>Sur les nerfsurn:md5:319867f0ac0629ddecb56aaf742bd9122011-01-09T18:55:00+01:002011-01-09T18:58:10+01:00TarValanion TolliniionGeneralCoup de gueuleCriseMe Myself and INousPeursSantéVie<p>C’est le terme qui convient exactement à mon état actuel. Oui, bon, je n’ai jamais été très patient, ni très zen, mais là, ca commence à avoir un gros impact sur ma vie.</p>
<p>Mais bon, ca ne vient pas uniquement de moi. Toutes les merdes qui nous sont tombés dessus dernièrement ont eu raison de mon calme.</p> <p>Ça a commencé en Octobre. Pour des raisons qui lui sont propres et que je trouve tout à fait justifiées (et qui étaient déjà stressantes pour nous deux), mon homme a démissionné sans préavis de l’entreprise où il était embauché depuis plus de 4 ans. Il s’est donc retrouvé au chômage à la fin du mois. Ce n’est pas ça qui m’a chiffonné, mais plutôt sa façon de chercher un autre travail. L’inquiétude aidant (crédit, argent, tout ça), nous avons eu pas mal d’engueulades et des éclats en sanglots de ma part (ce qui ne m’était pas arrivé depuis 2003).</p>
<p>Heureusement, j’ai eu une semaine de vacances et la visite de quelques amis au mois de novembre. Mais rapidement, j’ai repris le travail. Le travail en lui-même n’est pas des plus calmes et l’encadrement de mon service n’améliore pas du tout les choses. Lorsque j’en ai parlé au médecin lors de la visite médicale à mon entreprise, elle m’a confirmé que nombreux de mes collègues lui avaient parlé de stress au travail. Elle m’a d’ailleurs appris que j’avais une tension de 14 – 9, ce qui est la limite avant l’hypertension. Elle m’a conseillé de faire du yoga ou de la relaxation. (Là, si vous me connaissez un peu, vous êtes déjà en train de pouffer. C’est ce que j’ai fait moi-même.)</p>
<p>Heureusement, entre-temps, Bill avait retrouvé un travail. En cdd, certes, mais c’est déjà un début. Mais ma tension et mon énervement ne sont pas vraiment redescendu. Pendant les fêtes, lorsque nous avons testé les différents gadgets chez mes beaux-parents et mes grands-parents, j’ai obtenu un résultat de 13 – 8.</p>
<p>En fait, je suis surpris de ne pas avoir eu de tels résultats plus tôt. Entre mon énervement immédiat quand je suis au volant et mon boulot actuel, je suis souvent énervé. Mais en général, un petit week-end tranquille et une ou deux nuits de sommeil suffisent à me relaxer. Là, j’ai du avoir un trop-plein et je redescends plus difficilement.</p>
<p>On peut rajouter à ça quelques petits trucs pas forcement importants, mais qui gênent. </p>
<ul><li>Mon homme qui se dit qu'il serait plus heureux en montant sa propre entreprise de transports en commun. (Mais bien sur…)</li>
<li>La fuite d'eau devant chez nous un dimanche matin</li>
<li>La batterie de la voiture qui me lâche un jour où je dois être le premier au boulot</li>
<li>Ma mère qui m’appelle pour me dire "J'ai des choses à te dire." puis raccroche parce que je suis en ville et pas chez moi</li>
<li>Mon homme qui me dit "J'ai mal, j'ai mal, tu m'amèneras à l'hôpital demain, je vais perdre mon travail." (Version courte)</li>
</ul>
<p>Et on peut rajouter à ça ce qui nous est arrivé hier après-midi : la pédale d'embrayage de ma voiture qui décide de ne plus fonctionner alors que j'étais justement en train de conduire. Je peux vous le dire : Ca surprend! Arrêt d'urgence sur le coté de la route, warnings, appels de la dépanneuse. Plus ma mère et mon mec qui en rajoutent une couche : "Je t'avais dit de la changer, elle est vieille, tu vas avoir que des merdes avec, ca va te revenir aussi cher de l'entretenir que de la changer." (Version courte encore une fois.)</p>
<p>Une heure et demie à attendre sur le bord d'une avenue passante, avec les coups de klaxon des automobilistes et bus, sans compter une vieille rombière à vélo qui s'est permis de nous engueuler parce qu'on était sur la piste cyclable. Re-sanglots. Heureusement que les policiers ont été sympa.</p>
<p>J'aimerais bien que ca s'arrête. Les merdes qui nous arrivent ET les pleurs qui prennent possession de moi. Parce que j'en ai marre, là. (Heureusement que j'ai des bons amis et un mec pour me soutenir.)</p>Legendes urbainesurn:md5:7cce6ebf98abf64ce6d7fc84f64f198b2010-09-09T11:32:00+02:002010-09-09T10:33:09+02:00TarValanion TolliniionTel'aran'rhiodFictionPeursRevesSociete et politique<p>J'aime bien les légendes, qu'elles soient urbaines ou traditionnelles. Mais surtout les urbaines, sans doute parce qu'elles sont plus proches de nous, plus probables. On sait que c'est sans doute pas vrai, pas réel, mais on espère quand même que c'est vrai. Parce que si ces légendes sont vrais, alors le monde dans lequel on vit est nettement plus sensationnel que celui qu'on subit quotidiennement.</p> <p>Vendredi dernier, pendant l'apéro avec quelques collègues, on en a cité quelques-unes.</p>
<p>On a parlé de celle qui parles des 20 avions achetés à Grosnavions par la Chine. D'après cette légende, l'État chinois (ou une compagnie aérienne nationalisée) aurait acheté 20 avions du même modèle au constructeur européen. Et parmi ces avions seulement 19 sont en circulation. Le 20eme a disparu. Aucun employé du constructeur ne sait où il est, même les employés détachés dans les aéroports de l'Empire du Milieu. Il parait que ce 20eme appareil serait dans une base secrète et aurait été entièrement démonté afin de servir de modèle aux ingénieurs du pays.</p>
<p>J'ai évoqué une autre légende que je tiens de ma mère. D'après celle-ci, il y aurait eu à une époque un concours entre Schwarzenegger et Stallone. Le gagnant du concours serait celui qui recevrait le plus gros cachet pour un film où il aurait dit le moins de mot possible. Il parait que Governator aurait gagné suite au tournage du film "Double Détente", où il joue un flic taciturne russe envoyé aux États Unis. </p>
<p>Et là, je viens de tomber sur cette histoire qui date de la Seconde Guerre Mondiale, de la libération de Paris, pour être plus précis. Il parait que les Allemands, se rendant compte qu'ils ne pourraient pas tenir la ville, ont décidé de fuir, mais avant ça de faire exploser les monuments importants comme Notre Dame, le Sacré Cœur ou la Tour Eiffel. Sauf que, toujours d'après la légende, ils auraient laissé un seul soldat pour appuyer sur le détonateur. Ce soldat ému par la beauté de tous ces monuments se serait enfui sans avoir lancé les explosions. Les Alliés auraient trouvé toute l'installation.</p>
<p>(Par contre, les histoires de <a hreflang="fr" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Auto-stoppeuse_fant%C3%B4me">Dame Blanche</a>, ca m'a toujours foutu un trouille monumentale!)</p>
<p>Et vous, quelle est votre légende urbaine préférée?</p>En moto dans les Pyrénéesurn:md5:28b7d676944c94f11245a8fb53d3d68f2010-08-09T17:57:00+02:002010-08-09T16:59:33+02:00TarValanion TolliniionGeneralAmisMe Myself and IPeursTestsTransports<p>Je ne fais pas de ski de piste. Éventuellement du ski de fond, s'il ne fait pas trop froid, mais jamais de piste. Pourquoi? Parce que je n'aime vraiment pas me lancer dans des pentes à toute vitesse sans rien d'autre que l'air entre moi et le sol ou les pylônes ou les autres gens. Vous voyez ce que je veux dire? Ben, en moto, c'est à peu près pareil.</p> <p>Comme j'ai fait remarquer au moins 3 fois en 2 jours aux pilotes, une fois que je suis sur la moto, j'ai plutôt l'impression d'oublier quelque chose. La ceinture de sécurité. La ceinture qui attache et retient, qui protège en cas d'accident. Autant, en voiture, il y a pas mal de plastique et de métal qui peuvent, jusqu'à un certain point, absorber les chocs et protéger les personnes transportées, autant en moto, on est beaucoup moins protégé. Je sais bien qu'il y a des accessoires pour réduire les dégâts, comme le casque, les bottes, les gants, les blousons, etc., mais je me sens pas forcement rassuré. </p>
<p>La vitesse ne me dérange pas en tant que telle. Il n'est pas toujours facile de s'en rendre compte, d'ailleurs. Ce qui me fait plutôt stresser, ce sont les petits a-cotés, comme les virages serrés, les voitures très proches (que ce soit à coté ou en face), les freinages brusques, tout ces petits trucs souvent insignifiant mais qui peuvent être le départ d'une gamelle impressionnante, voire mortelle.</p>
<p>La peur que j'ai ressenti en moto n'est pas une peur viscérale. Le vertige, ça, c'est une peur viscérale, chez moi. Au sens propre. Non réfléchie, mais ressenti immédiatement au niveau de mes entrailles. Quand je suis au bord d'un trou, je sens mes testicules se recroqueviller de frayeur. Alors que la moto, c'est plutôt une peur cérébrale. C'est ce qu'on ressent quand on réfléchit à ce qui est en train de se passer et qui pourrait mal tourner. Un virage un peu trop mouillé et donc glissant, une voiture qui arrive en face plus vite que prévu, un frein qui lâche, l'arrière de la moto qui se soulève, etc... Tout ce qu'on a le temps de s'imaginer et de voir arriver. Ce n'est pas immédiat. Je ne me transforme pas en petit tas tremblotant de frayeur des que je pose mon postérieur sur le siège. (Au bord d'un trou non plus, mais vous voyez ce que je veux dire.)</p>
<p>Et puis ca dépend des motos, aussi. J'en ai essayé 2 différentes. Celle de Nico est plus large et plus confortable à l'arrière, alors que celle de Rouge-Cerise est plus fine. Et Rouge-Cerise va plus nerveusement, plus vite, plus par à-coups. Du moins, d'après ce que j'ai pu expérimenter. Y'en a qui aiment. Moi j'avais surtout peur de me faire éjecter et de me retrouver le cul par terre. Du coup, je suis revenu sur l'autre. Surtout que le top-case me permettait de me sentir un peu plus en confiance, malgré les accélérations de sauvage.*</p>
<p>En fait, je pense que j'aime bien la moto. Mais à petite dose, par beau temps et dans des endroits tranquilles. Et surtout, il faut que j'arrête de faire du vélo au moins un mois avant de monter sur la moto : j'ai toujours envie de tendre le bras pour indiquer de quel coté la moto va tourner...</p>
<p>Par contre, les combinaisons et cuirs de motard, ca m'excite toujours autant.</p>
<p>* Ce paragraphe, c'est cadeau pour les amateurs de double-sens et de phrases hors contexte.</p>Formation en management de ServiceBureauurn:md5:e3b0e490160c32bf28110337879b554f2010-03-12T14:07:00+01:002010-03-12T14:08:16+01:00TarValanion TolliniionBoulot et EtudesBoulotCoup de gueulePeursSociete et politique<p>Voila ce à quoi j'ai eu droit la semaine dernière : une formation en management du ServiceBureau. Je vous en avais parlé un peu la semaine dernière.</p> <p>C'était assez intéressant, j'ai appris pas mal de choses. Mais il y a 2 concepts avec lesquels j'ai un peu de mal.</p>
<p>Le premièr, c'est que le formateur, à l'instar de BlackMary et de VendeurAspirateur, le formateur vit pour travailler. C'est à dire que quel que soit le moment de sa vie, il pense au boulot. Je n'invente rien, il nous l'a dit lui-même. Le second jour, il nous a dit qu'il avait pensé à un chapitre de sa formation, la veille au soir pendant son repas à l'hôtel. Et qu'il lui arrivait de se réveiller à 3h du matin pour penser à des formations ou a des audits qu'il fait. VendeurAspirateur m'avait déjà parlé de 3h du mat, en me disant que j'aurais atteint le degré d'implication nécessaire à mon boulot lorsque je me réveillerai à cette heure là pour penser à mon boulot.</p>
<p>Personnellement, ca me fait peur d'en arriver là et j'espère que ca n'arrivera <ins><strong>jamais</strong></ins>. D'ailleurs, je l'ai dit en formation, en présence de BlackMary, de DragonneJudoka et du formateur. Je leur ai dit que ca me faisait peur et que quand je rentrais chez moi, je voulais ne plus penser à mon boulot. Ce à quoi on m'a répondu : "Mais quand tu es ici, tu penses à autre chose qu'au travail!" Ben non. Pendant le travail. Quand j'ai vraiment un truc à faire, je pense à ça. Pendant la formation, par exemple, je n'ai pas du tout eu l'idée ni l'envie d'aller sur twitter avec mon iphone. Il n'y a que pendant les pauses que je pense à autre chose. On me l'a reproché aussi. tant que je suis dans l'enceinte du boulot, je ne dois penser qu'au boulot. De toutes façons, si j'écoutais mes chefs, je devrais penser boulot tout le temps et en tout lieu. Et le pire, c'est qu'ils sont sérieux quand ils disent tout ça. Je plains leurs maris/femmes. Ça doit être sympa de vivre avec quelqu'un qui ne pense <ins><strong>que</strong></ins> au boulot. Surtout pendant les ébats sexuels. Bref...</p>
<p>Le second concept vient uniquement du formateur. Il nous a présenté plusieurs échelles de qualité des ServiceBureaux avec les échelons correspondants. L'une de ces échelles concerne la fin de la conversation et la dernière phrase prononcée par l'employé du ServiceBureau. Pour notre formateur, le meilleur niveau de cette échelle est quand l'employé prononce cette phrase : "Merci de nous avoir appelé". Là, c'est vraiment du "service" et pas uniquement de l'aide ou de l'assistance ou du dépannage. Je n'ai rien dit sur le coup, mais je tique un peu. Je veux bien dire "Bonne journée", ou "avec plaisir" lorsqu'un utilisateur me dit "merci", mais je ne vois pas pourquoi moi je lui dirai merci.</p>
<p>J'ai réfléchi à la question. Pourquoi lui dire merci? C'est moi qui lui rend service, pas l'inverse. Je lui dis merci parce qu'il m'appelle? parce qu'il me donne du boulot? Pour moi, ca fait un peu "Merci de me permettre d'exister". Ça fait un peu "Merci beaucoup, sans vous, ma vie n'aurait aucun sens." Et franchement, vu le boulot, je ne pense pas qu'on mérite ce genre de pensée. D'ailleurs, personne ne mérite ça. Personne ne devrait penser que sans son boulot, sans ses clients, sa vie n'aurait aucun sens.</p>
<p>Le problème, c'est que mes chefs le pensent vraiment, j'ai l'impression...</p>Welcome to the red lantern corpurn:md5:1061f35e5b1b2a7b67220e6d5e54a14d2010-03-02T18:40:00+01:002010-03-02T18:40:00+01:00TarValanion TolliniionGeneralCoup de gueuleFamilleMe Myself and IPeursVie<p>Les gens qui n'ont pas vécu avec moi s'imaginent sans doute que je suis quelqu'un de posé, de zen, de calme. Ces mêmes personnes savent que je m'énerve facilement mais pas beaucoup, qu'il y a beaucoup de choses qui m'irritent, mais que je sais garder mon sang froid.</p>
<p>Certes. Mais pas que.</p> <p>Mon caractère me vient de mes deux parents. Ma mère m'a appris à gérer les contrariétés de la vie en gardant mon self-control. Mon père m'a appris à transformer toute irritation, aussi légère soit-elle, en contrariété plus énervante. Et aussi à entrer dans des rages folles lorsque la limite est atteinte.</p>
<p>En fait, j'ai un mauvais caractère quantique. J'accumule de l'énervement pendant un moment et rien ne change vraiment dans mon comportement. Mais quand la limite est atteinte, je passe au niveau suivant. Qui peut être celui de la rage folle. En général, il y a hurlements (très très sonores), grands gestes et bave aux lèvres. Mais pas de violences physiques. C'est une technique de défense par affolement de la personne qui m'énerve plutôt qu'une attaque physique. </p>
<p>Ça m'embête un peu, parce que les mêmes colères chez mon père m'ont terrorisé pendant toute mon enfance et adolescence (idem pour ma sœur ou d'autres personnes proches). Et je n'ai pas envie de répéter le même schéma avec les personnes que j'aime. Et je n'ai pas vraiment envie de blesser les gens.</p>
<p>Peu de gens connaissent cette facette. Pica et sa copine, qui l'ont découvert lors d'un apéro à la maison, à un moment où les conneries du chat ont dépassé les bornes. Bill, qui me supporte depuis plus de 5 ans déjà. Et depuis hier, certaines des personnes avec lesquelles je joue à wow. J'avais posé le casque-micro que j'utilisais pour discuter sur skype et j'essayais vainement de chasser le chat du bureau avant qu'un accident n'arrive. Au bout d'un quart d'heure à essayer de l'attraper, le chasser, l'arroser, etc..., j'ai craqué, je me suis mis devant lui et j'ai gueulé pour qu'il s'en aille.</p>
<p>J'ai gueulé comme un fou, je crois que pendant un court instant, j'ai perdu la connexion avec mon centre de raison et j'ai laissé la rage parler crier. Le chat a eu très peur et s'est enfui. Bill a eu très peur aussi, mais il était dans une autre pièce (et il est un peu plus habitué). Quant à mes amis joueurs, j'espère ne pas trop les avoir effrayé. Si c'est le cas, je leur présente mes excuses.</p>
<p>J'espère que vous n'aurez jamais à rencontrer cette partie de moi. De toutes façons, il y a peu de chances que ca arrive.</p>Excuse et inquietudeurn:md5:8b8bf83ec2eeff67ff21805a86c08aef2010-01-20T13:46:00+01:002010-01-20T13:49:10+01:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsNousPeursVie<p>Je voudrais commencer ce billet en présenter mes excuses. Des excuses à toutes les personnes dont j'ai pu me moquer à cause de leurs relations avec leurs animaux domestiques.</p> <p>Désolé, je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas cette inquiétude pour un simple animal. Ou la tristesse qu'on peut ressentir lorsqu'il faut s'en séparer pour de bon. Mais maintenant, je sais. J'ai vécu une petite partie de ces relations.</p>
<p>Dimanche pendant que je repasse, notre chat sort dans le jardin pour s'amuser. Je le vois passer plusieurs fois dans le jardin. Et puis, plus de chat. Je m'inquiète pas, il va souvent se promener dans le grand jardin du voisin. Une fois que j'ai fini mon repassage, je l'appelle pour le faire rentrer et fermer la porte. Pas de chat. Je re-appelle. Pas de chat, mais un miaulement. Je recommence, pour repérer l'origine du son. Au bout d'un certains nombres d'appels, je repère enfin le chat. Il est monté tout en haut d'un conifère, dans le jardin du voisin. Apparemment, il ne sait plus redescendre.</p>
<p>Ça m'embête un peu. Je n'ai ni le matériel, ni les compétences pour monter si haut dans un arbre. Et c'est pas chez moi. Je lance un appel à conseils sur twitter, sans réponses. J'appelle les pompiers, pensant qu'ils pourront m'aider. Apparemment, ils ne font plus les chats dans les arbres. Quant au numéro de téléphone de Superman, je ne sais plus ce que j'en ai fait. J'en parle sur facebook, j'ai quelques conseils, malheureusement impraticables et beaucoup de remarques moqueuses. Me voila bien contrarié.</p>
<p>Le pompier que j'ai eu au téléphone me dit que le chat va descendre tout seul. Il suffit de placer de la nourriture ou un bol de lait en bas de l'arbre et d'attendre, au moins une journée. Je n'ai pas accès au pied de l'arbre, je laisse donc de la bouffe à l'extérieur, mais dans mon jardin. Je remue le paquet de croquette pour que le chat l'entende. J'en verse dans sa gamelle et il l'entend aussi. Mais à part miauler, il ne fait rien.</p>
<p>Je le laisse donc se débrouiller. Le conseil du pompier est bon. Il serait temps que le chat apprenne à descendre, une fois qu'il est monté. La porte est ouverte, il pourra rentrer quand il le voudra. En attendant, je vaque à mes occupations prévues (Ulduar). Régulièrement, j'ouvre la fenêtre et appelle le chat. A chaque fois, il me répond depuis son perchoir.</p>
<p>En fin d'après-midi, tout aussi embêté, j'appelle quelques amis, à la recherche d'une échelle ou d'un escabeau pour me permettre de monter à l'arbre. J'en trouve un, je discute avec mon pote. Ce dernier me conseille lui aussi de laisser le chat pour qu'il apprenne à redescendre. Ce n'est pas le seul à dire ça. Je prends l'escabeau, au cas où, mais décide de laisser le chat. Et la nuit tombe.</p>
<p>La nuit tombe, mais je n'ai pas sommeil. J'essaye toujours d'attirer le chat, en l'appelant, en remuant ses croquettes, en sifflant. Rien n'y fait. Je finis deux ou trois choses chez moi, puis je pars me coucher. Tout d'abord, impossible de dormir. Je lis, je twitte, j'attends le chat.</p>
<p>La porte du jardin est ouverte. La lumière du salon et celle de mon bureau sont allumés et éclairent un peu le jardin. Ça sera suffisant pour le chat. Rien. Un peu avant minuit, j'arrive à m'endormir. Mais c'est difficile. A chaque bruit de la maison, j'écoute pour savoir si c'est le chat qui revient. Cinq ou six fois dans la nuit, je rêve que le chat est revenu. Soit par ses propres moyens, soit parce que quelqu'un l'a ramené. A chaque fois, la joie est telle que je me réveille pour me rendre compte que c'était un rêve et que le chat est toujours dans son arbre. Il fait nuit. Il fait froid. Il fait humide. Et le chat est dehors, coincé dans un arbre. A 3h du matin, bill rentre de son boulot. Le chat n'est pas avec lui. Il a essayé de l'appeler. Il me dit qu'il va mourir. J'essaye de le rassurer. Mais pour lui aussi, le sommeil tarde à venir. Lui aussi surveille les bruits de la maison. A 7h lorsque mon réveil sonne, Bill se réveille avec moi. Il me re-dit que le chat va mourir, voire qu'il est déjà mort. J'ouvre la fenêtre et appelle le chat. Dans le brouillard, je ne le vois pas, mais je l'entends me répondre.</p>
<p>Bill est rassuré. Mais de peu. L'inquiétude est toujours présente. Pour un chat. Pour un chat, nous avons perdu le sommeil. Pour un chat, nous nous sommes rongés les sangs.</p>
<p>Depuis, je comprends ce que peuvent ressentir les gens qui perdent un animal. Et surtout, j'ai un respect nouveau envers tous les parents. Tous les parents dont les enfants découchent ou sortent la nuit ou vont faire un tour sans rien dire. Pour tous ces parents qui doivent s'inquiéter encore plus pour leurs enfants que je ne me suis inquiété pour mon chat. A tous ces parents, je dis bravo. Et respect.</p>On joue à chat? C'est toi le chat.urn:md5:fb8b9e3bb6324ff6901efb3261a836db2009-10-29T16:17:00+01:002009-10-29T16:17:00+01:00TarValanion TolliniionGeneralChatMe Myself and IPeursVie<p>Ce matin, je ne travaillais pas, j'avais prévu de farmer des bêtes dans wow pour augmenter mes compétences en travail du cuir.
C'était sans compter sur la bête qui partage mon logement. (Je parle
bien sûr du chat, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.)</p> <p>8h30, il est dans le couloir, devant la porte de mon bureau et miaule. Au bout de 5-10 minutes, je me lève et je vais le re-nourrir.</p>
<p>9h30, il est dans le couloir, devant la porte de mon bureau et miaule. Oui, "encore". Cette fois, le soleil est levé depuis un moment, le brouillard a disparu, la température est montée. Je me dis que je peux faire sortir le chat. Je lui ouvre la porte et le laisse partir dans l'impasse qui passe devant chez nous.</p>
<p>10h15, avant d'aller me doucher, j'ouvre la porte et appelle le chat. Pas de réponse. Je ne vais pas sortir en serviette, il attendra que je sois lavé et habillé.</p>
<p>10h30, je suis prêt, je redescends à la recherche du chat. Je fais 5 ou 6 allers-retours dans la rue en l'appelant. Rien. Je croise un voisin qui me dit l'avoir aperçu "tout à l'heure". Entre temps, il a disparu. Je sors l'arme absolu : le paquet de croquettes. Je refais des allers-retours en secouant le paquet. Rien du tout. Pas de réponse. Pas de miaulement. Pas d'ombre qui passe de buisson en buisson. Pas de queue orange touffue. Rien. Le vide. Idem avec le bruit de la fourchette sur la boite de pâtée pour chat...</p>
<p>Je croise un autre voisin qui rentre chez lui. Il n'a rien vu. Il me demande si j'ai vérifié dans les arbres. J'ai vérifié partout. </p>
<p>Je remonte la rue passante où se situe notre résidence. C'est un peu plus loin que là où va le chat d'habitude, mais on ne sait jamais. Pas de traces du chat. La dame qui vend les sandwiches au bout de la rue ne l'a pas vu non plus. Je demande à un couple qui prend son café sur la terrasse de leur appartement. Ils n'ont pas vu le chat non plus.</p>
<p>Je refais des allers-retours dans notre impasse. Je zyeute dans les jardins des voisins. Je vérifie dans le local à poubelle et dans celui des boites aux lettres. Je laisse les portes de la maison ouverte, au cas où. Je l'appelle tant et plus. Je vérifie à l'intérieur qu'il n'est pas caché sous le lit ou sous un bureau. Toujours rien. Je fais appel au concierge qui ne l'a pas vu, mais qui me tiendra au courant. Il cherche même avec moi pendant plusieurs minutes.</p>
<p>Au début, je ne me faisais pas trop de souci. Par pour le chat, du moins. Le problème si je pars sans récupérer le chat, c'est que Bill va m'étriper à son retour. J'étais prêt à m'absenter du boulot pour l'après-midi pour pouvoir rechercher la bête, si nécessaire. (Et ainsi éviter de me faire étriper en rentrant le soir.) Pendant toute la recherche, je ne stresse pas. J'espère qu'il ne s'est pas fait écraser ou un truc du genre, mais je reste calme.</p>
<p>Vers midi, des voisins commencent à rentrer. Je leur signale la perte du chat et ils me promettent de venir me dire s'ils le voient. En attendant, je garde la porte ouvert. J'ai un bouquin et je suis devant ma maison. J'espère toujours voir passer une ombre rousse ou une queue touffue. Et puis, alors que je refaisais une ronde, je vois la tête de mon chat derrière le grillage entre notre résidence et le terrain à coté. Et là, le cri du cœur. Je l'appelle, je jette le kinder bueno que j'avais dans la main et je me précipite pour le sortir de là.</p>
<p>Je soulève le grillage autant que possible, le chat se glisse dessous avec quelques difficultés et revient dans notre résidence. Il tente de repartir ailleurs, mais je suis assez rapide pour l'attraper, le prendre dans mes bras et le ramener à la maison. Il est 12h20. Pendant près de 3 heures, le chat a fait sa vie et m'a laissé le chercher partout...</p>
<p>Tres grand soulagement en moi. Je suis vraiment content de l'avoir retrouvé. Je ne peux même pas l'engueuler, il ne comprendrait pas. Il reprend ses activités normales dans la maison. Ouf!</p>
<p>(Et pour ceux qui voudraient des illustrations à cette aventure de Fox, j'ai rajouté hier des photos sur <a href="http://www.flickr.com/photos/tarvalanion/">mon flickr</a>. Vous ne pourrez qu'etre d'accord avec Samantdi : mon chat, c'est le plus beau chat de la blogosphere toulousaine.!)</p>L'automne du changement. (Chap. 1.2)urn:md5:d8d7563400309fa98fad18b95b3d6fac2008-10-02T18:57:00+02:002008-10-02T17:58:39+02:00TarValanion TolliniionBoulot et EtudesBoulotCoup de gueuleMe Myself and IPeurs<p>Si vous avez lu les commentaires du billet precedent ou mes twitts de vendredi, vous devez vous dire qu'il s'est passé quelque chose en rapport avec mon boulot pendant que je me promenais à Paris. Voila ce qu'il s'est passé.</p> <p>Vendredi matin, Celui-qui-ecoute (a.k.a Portugais, a.k.a Albigeois) m'appelle sur mon portable. Il me dit que la direction de Spie doit venir pour rencontrer tous les agents du ServiceBureau lors de 2 reunions, une à 12h30, une à 13h30. Mais pas plus d'infos. Pour le moment, je ne m'inquiete pas trop. Je lui demande juste de me tenir au courant dès qu'il a des infos. Je continue ma petite matinée tranquille. </p>
<p>Un peu plus tard, c'est Kheyliana qui m'appelle. Elle travaille dans la meme boite que moi et est deleguée du personnel, elle a donc les infos tres rapidement. Elle est tres tres pressé, etant elle-meme au boulot et me confie juste que ma boite a perdu le contrat qu'elle avait avec U7. Jusque là, ce n'est pas trop grave. Ca veut en general dire qu'il y aura un appel d'offres et que plusieurs boites pourront y participer, y compris la mienne. Et meme si la mienne n'est pas choisie, il y aura toujours du travail.</p>
<p>Midi passe. Les reunions passent. Toujours pas de nouvelles de Celui-qui-ecoute. Forcement, BlaireauProphete lui a demandé de ne rien me dire pour ne pas m'inquieter. Pour ça, il est deja un peu tard. J'ai deja eu 2 coups de fils. Et puis j'ai eu un commentaire me disant de profiter de mon week-end en insistant bien sur le fait de profiter. L'insistance est vraiment forte. Plus forte qu'il est normal dans ces cas-là. Ca m'a un peu mis la puce à l'oreille. Et l'inquietude dans l'esprit.</p>
<p>Du coup, je me retrouve à tuer le temps dans Paris tout seul, sans savoir si je suis au chomage ou si j'ai encore un boulot et pour combien de temps. Personne ne m'appelle, personne ne repond au telephone. Au bout d'un moment, apres m'avoir laissé mariner, Kheyli me rappelle. Le contrat est bien perdu. Et pour cause : la prestation est delocalisée en Afrique du Nord. Je suis quand meme tres surpris. Pendant longtemps, Grosnavions a toujours annoncé vouloir garder sa hotline en France, ou à defaut en Europe. Mais bon, si Kheyli le dit, c'est qu'elle doit avoir les infos. On discute un peu, elle me dit que c'est dommage, que si elle avait su avant, elle aurait gardé son poste et m'aurait donné la promotion qu'elle a eu. C'est tres gentil de sa part, mais il faut quand meme qu'elle se fasse passer avant moi. Je suis grand, je vais me debrouiller.</p>
<p>Un peu plus tard, j'arrive à joindre une collegue. Elle me raconte la façon dont s'est passée la journée. Apparemment, l'ambiance etait plutot mauvaise. BlackMary et VendeurAspirateur semblaient plutot defait. Les employés de ma boite sont tous desesperés. Les nouveaux, embauchés une semaine avant, ne comprennent pas. Les employés d'U7 sont eux aussi touchés, vu que quasiment tout est delocalisé.</p>
<p>Moi je m'inquiete un peu. Et je rale. J'avais annoncé à qui voulais l'entendre que je prenais un credit sur 25 ans et que j'esperais que tout se passerai bien. Personne n'avait rien dit, bien sûr. (Le lundi suivant, VendeurAspirateur m'annoncera, sans aucun probleme, que la decision de delocaliser etait "dans les tuyaux depuis un moment". J'aime.)</p>
<p>La soirée se passe, je suis trop fatigué pour m'inquieter vraiment. Et puis la creve qui commence me prend pas mal de ressources neuronales. Je ferais quand meme un cauchemar à propos de mon boulot pendant la nuit. Le week-end se passe aussi. J'ai d'autres choses à penser. Je n'en parle pas à mes parents, ni à mon homme. En l'absence de veritables informations, ce n'est pas la peine de les inquieter. Je mets tout de coté en attendant le retour au bureau. </p>
<p>Et lundi, le boulot reprend. L'ambiance n'est pas top, mais il faut continuer à bosser. Il y a beaucoup de choses à faire et meme si la nouvelle est dans tous les esprits, elle est souvent mise en arriere par les demandes urgentes. On discute dans les couloirs, entre les appels, pendant le repas, par petits groupes, jamais trop longtemps. Je vois fleurir sur les ecrans de mes collegues les pages internet de l'ANPE, de monster.com ou de sudouestjob. Le travail est fait, mais souvent au minimum. Les quotas qui auraient pu etre rattrapés lundi et mardi sont completement abandonnés. U7 cherche à justifier sa decision en arguant de la mauvaise qualité du travail fourni par les employés de Slow. Arguments dementis par les chiffres, malgré les longues discussions. Je continue à bosser, sans vraiment m'inquieter. En fait, je m'inquiete, mais c'est plutot inconscient. Je ne stresse pas plus que d'habitude, mais des cauchemars à propos de mon boulot peuplent mes nuits.</p>
<p>Discussion entre BlackMary et moi, Mercredi midi : </p>
<ul><li>BlackMary, j'ai révé que j'etais licencié, cette nuit.</li>
<li>Mais tu es licencié, TarVal! <em>(sur le ton de la rigolade)</em></li>
</ul><p>On en rit, mais c'est un rire plutot jaune. Elle ne s'inquiete pas trop, elle fait partie des 5 anciens (sur 80 employés) qui ont un vrai CDI. Moi, ca me mine un peu. Surtout à propos de ce que je vais decrire dans le prochain chapitre.</p>
<p>Ceci dit, les responsables de Grosnavions ne semblent pas etre encore au courant de la decision prise par U7 de délocaliser. J'attends avec delectation l'explosion lorsque ca arrivera à leurs oreilles. BlackMary m'a dit aujourd'hui etre encore positive quant à l'avenir du plateau. Je ne sais pas si ca vient de là ou d'un voilage de face.</p>
<p>Hier, j'ai eu un entretien avec VendeurAspirateur, mon chef actuel. Suite à l'annonce du vendredi et à mon premier mois au poste de chef. Ca a duré un bon moment pour pas grand chose. En resumé, le travail que je fournis est satisfaisant, mais on ne parle pas de me refaire un contrat pour ce poste. Je vais faire partie des personnes qui seront reclassées en priorité, mais il vaut mieux que je cherche de mon coté avec un CV à jour, au cas où.</p>
<p>Comme dit BlaireauProphete, si j'etais pas habitué, ca ferait mal.</p>C'est officielurn:md5:3b8e10a9a2f06c3ebb1858d0255f95212008-08-08T13:16:00+02:002008-08-08T13:16:00+02:00TarValanion TolliniionBoulot et EtudesBoulotMe Myself and IPeurs<blockquote><p>Bonjour à tous,<br />Nous avons proposé à [TarValanion] de remplacer [FontaineGrise] à la coordination..<br />Il a accepté et assurera cette mission à compter du 1er septembre.<br />Nous comptons sur votre diligence pour faciliter sa prise de fonction.<br />[VendeurAspirateur]</p>
</blockquote> <p>Voila, c'est fait. Mon actuel N+2 a envoyé ce mail hier en fin d'après-midi. </p>
<p>J'ai passé la fin de la journée d'hier avec mes deux encore-chefs, BlackMary et VendeurAspirateur. Entre 12h et 17h, j'ai appris plein de choses sur le poste, j'ai discuté un peu des changements dans mon contrat, j'ai assisté au travail de mes chefs, etc. Le 1er Septembre, juste à mon retour de vacances, au moment le plus chaud de l'année, je commence mon boulot de chef. Il y aura juste moi et VendeurAspirateur, BlackMary ayant choisi cette semaine pour ses vacances.</p>
<p>J'ai encore quelques craintes. J'ai peur de me planter, peur de craquer. Et j'ai peur de changer aussi. Genre "le pouvoir corrompt" (même si je ne suis pas au nord (haha... Oui, c'est nul)). D'ailleurs, je vais envoyer un mail à certain de mes collègues pour leur demander de venir me dire si je deviens affreux, si je me transforme en "petit-chef". Mais même si je me plante, même si je craque, ça fait une expérience pour moi. Je saurai si j'en suis capable ou pas.</p>
<p>Le mail n'a pas déclenché énormément de réactions parmi mes collègues. Certains étaient déjà au courant, d'autres n'en ont rien à faire et d'autres encore sont en vacances. A une exception près, ceux avec qui j'ai eu le temps de discuter m'ont félicité tout en me signalant que ça serait dur.</p>
<p>L'exception, c'est ce connard de québécois à la pêche géante. Hier, VendeurAspirateur le convoque pour parler de ses pauses trop longues. J'étais là, j'ai assisté à la discussion. VendeurAspirateur m'a donc présenté et a expliqué le pourquoi de ma présence. Puis son téléphone a sonné. Pendant qu'il était en ligne, le québécois s'est tourné vers moi.</p>
<blockquote><p>"Lui : Ton prénom, c'est Sofiane, c'est ça? <br />Moi: <em>(Tu commences bien, là...) </em>Non, moi, c'est R.<br />Lui : Ah ok. Mais tu es jeune pour faire ce boulot, non?<br />Moi: <em>(Tu t'enfonces, mon gars) </em>J'ai 27 ans<br />Lui : Ok... Je vois, ils t'ont pris jeune, comme ça, ils peuvent te former comme ils veulent, te faire rentrer dans le moule. <br />Moi: <em>(C'est ca, compte dessus.) </em>Peut-être..."</p>
</blockquote>
<p>C'est pas du mot pour mot, mais presque.</p>
<p>Après ça, VendeurAspirateur est revenu et la discussion sur les temps de pause a repris. A la fin de la discussion, le québécois est reparti vers son bureau. Mais avant, il s'est tourné vers moi avec cette question : "Ton prénom, c'est quoi déjà?" Je lui ai re-dit... Je savais déjà que c'était un connard, mais là, j'ai vraiment eu confirmation.</p>Peururn:md5:953a0a1431bb7d6e38996cb8393b45002007-11-14T20:59:00+01:002007-11-14T20:59:00+01:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsMe Myself and IPeurs<p>Samedi dernier, pendant que j'etais au ciné, Bill lisait mon <a hreflang="fr" href="http://www.tarvalanion.net/blog/index.php?post/2007/11/05/Back-from-outer-space">compte-rendu de vacances dans le nord-est</a>. Et forcement quand il m'a rejoint, il n'a pas pu s'empecher de me faire une remarque sur ma peur des forets. Alors avant que Bill, ou plutot Wizmaster (aussi present lors de la discussion), ne s'empare de ce sujet, je m'en vais le developper ici moi-meme, tel que je le ressens</p> <p>Effectivement, à moins que mon esprit ne soit occupé par autre chose, je flippe en foret. Mais pas uniquement en foret. Cette peur peut aussi m'arriver dans les endroits civilisés. En fait, pour peu que l'espace soit etendu et/ou vide, je stresse. A moins qu'il y ait quelqu'un d'autre dans cet espace; une personne définie et dans mon champ de perception. Par exemple, le <del>terrain vague</del> chemin qui separe mon appart de la station de metro. Quand il n'y a personne dans les alentours, j'essaye à la fois de surveiller du regard les 360° qui m'entourent tout en ayant l'air de ne pas m'inquieter et d'aller de l'avant comme si de rien n'etait. C'est tres difficile à faire. Mais si je croise une voisine, un eleve du CFA d'a coté ou autre, ca va. Je vois ce qu'il y a derriere lui et vice-versa. Pas d'inquietude à avoir. C'est pareil quand je rentre chez moi le soir et que je dois parcourir le couloir entre l'escalier et la porte de mon bureau. Ceci dit, les couloirs, eux, ne m'inquietent que la nuit. </p>
<p>Pourtant, ce n'est pas la peur du noir, puisque je peux me deplacer la nuit sans probleme, naviguer dans mon appart toutes lumieres eteintes. C'est juste que la nuit est un facteur aggravant. En fait, ce qui me fait peur, c'est ce que je ne vois pas, ce que j'imagine. La nuit, en ville, je n'ai pas peur de me faire agresser par une bande de racailles ou un voleur isolé. Ce sont des choses tangibles contre lesquelles je pourrais me defendre. (Ou pas...) J'ai en fait peur de ce qui n'est pas là, de ce qui normalement ne peut pas etre là : ame en peine (et assimilés), araignées geantes, dame blanche, yeux brillants à la fenetre, monstres, etc...</p>
<p>Mais le pire reste la foret la nuit. La foret, c'est vraiment le truc le plus eloignée que je connaisse de mon portable posé sur la couette avec MSN en tache de fond. La foret, c'est grand, c'est rempli de betes, c'est pas civilisé, c'est plein de cachettes et de bruits, c'est vide et ca laisse trop de place à l'imagination. En plein jour, ca reste encore supportable, mais dans l'obscurité, quand le brouillard se leve, c'est affreux. L'autre soir, j'etais en voiture avec Bill, entre chez ses parents et chez mon oncle. Petite route, foret de tous les cotés, nuit noire, nappes de brouillards. Et là, meme si Bill me parlait de choses et d'autres, ce qui me permet en general de ne pas penser à ce qu'il y a autour, ben j'etais pas tres fier, pour tout dire.</p>
<p>Et le truc à ne pas faire, normalement, c'est commencer à regarder dans le retro ou à tourner la tete pour surveiller les alentours. Ca devient pire. Parce que forcement, si je regarde derriere moi, je ne vois plus ce que j'ai devant. Et qui sait, si justement, l'attaque ne va pas venir de là à ce moment là. Ou peut-etre du coté gauche. Ou de droite. Non, c'est devant! Derriere! Là, derriere le coin, un truc qui bouge! Et là à droite une forme bizarre! Bref, une fois qu'on commence à vouloir regarder partout, c'est fini, c'est exponentiel. On veut tout voir en meme temps, on s'affole.<br />Non, dans ce cas là, on regarde devant. Les autres sens sont en alerte. L'ouïe principalement, mais aussi le toucher et l'odorat. Exterieurement semble calme et relaxé, mais etre interieurement à l'affut et pret à tout.</p>
<p>Il y a 15 jours, j'etais dans la maison de mes parents. Tout seul, vu que Bill m'avait laissé tomber, que mes parents etaient au Maroc et la locataire du dessous, je ne sais où. Le lotissement de mes parents, on va dire que c'est pas la place du Capitole un samedi soir. Bien au contraire. C'est un endroit paumé, à flanc de montagne et s'il n'y a pas de forets derriere, c'est parce que la terre est trop faible pour donner naissance à autre chose que de l'herbe et du buis. Et la maison est remplie de fenetres. De fenetres, de portes, d'ouvertures, d'escaliers, d'etages, de recoins. Bref, remplie de cachettes. J'ai passé deux nuits là-bas. Dans une seule piece, dont j'avais obstrué toutes les fenetres à coups de rideaux et de stores.</p>
<p>Un peu avant nos vacances, Bill a voulu regarder à la télé une soiré de TFHaine speciale 50 grands mysteres. Des mysteres qui vont de la femme guerie par le pape à la dame blanche en passant par la piece tout en haut d'une tour où une jeune femme est morte un soir en laissant sur le sol une tache en forme de corps humain et dont on voit l'ombre passer devant la fenetre de temps en temps. Un peu comme la fameuse emission "Mysteres" qui passait au debut des années 90. J'ai essayé de faire abstraction du poste toute la soirée de me concentrer yeux et oreilles sur Wow, mais rien n'a fait, j'ai quand même vu et entendu la plupart des "reportages"... Une année, j'etais allé voir au cinema "Promenons nous dans les bois". Je n'ai pas pu rester jusqu'au bout. Dans ce film, quasiment tout est suggéré. On ne voit rien. A part cinq jeunes, un costume de loup et un aristocrate au regard de fou. Là encore, le retour à ma chambre avait été difficile. Je ne vous parle meme pas du lapin de Donnie Darko, qui apparait et disparait quand bon lui semble. Par contre, Resident Evil ne m'a pas derangé. J'ai sursauté à chaque claquement, comme on sursaute quand un collegue vous fait "bouh" dans le dos. Mais je n'ai pas eu peur. Dans ce film là, on voit les zombies, on voit les monstres. Tout est dit et montré. Il n'y a aucune place laissé à l'imagination. <br />Mais le reste... Les questions, les non-expliqués, ce qui reste en suspens. C'est affreux.</p>
<p>Je n'ai pas peur d'avoir peur, je n'ai pas peur d'etre licencié, je n'ai pas peur en voiture, je n'ai pas peur d'etre agressé. Meme une diminution de nos libertés ne me fait pas peur. Tout ca, c'est trop tangible, trop facile à toucher du doigt, trop possible, trop raisonnable (qu'on peut raisonner). Ce qui me fait peur, c'est l'imaginable, le non-raisonnable, le caché, l'intangible. C'est idiot, mais c'est comme ca.</p>
<p>J'ecris ce billet depuis le boulot. Il fait nuit et il va me falloir monter l'escalier et traverser le couloir de chez moi. Ce sera ma petite epreuve de la soirée.</p>Back from outer spaceurn:md5:9ed82e35738a572f3371003a6c7728182007-11-05T18:07:00+01:002007-11-05T18:09:25+01:00TarValanion TolliniionGeneralAmisBlogBoire et MangerFamilleMon hommePeursRencontresVacances <p>Nous voila revenus de ces mondes froids, etranges et vides que sont la Franche-Comté et la haute vallée de l'Adour. Et j'ai reussi à passer les differentes epreuves avec succes, à savoir : </p>
<ul><li>manger chez ma belle-mere et/ou au resto tous les jours deux fois par jour sans prendre plus de 500 grammes</li>
<li>passer du temps avec mes amis pour renouer le contact et prendre des nouvelles des uns et des autres</li>
<li>visiter et decouvrir des choses jusqu'alors inconnues</li>
<li>me ressourcer et passer du temps en amoureux avec mon homme malgré nos chambres separées</li>
<li>effectuer des activités sportives et extenuantes sans me plaindre</li>
<li>survivre au froid de la maison mal isolée de mes parents ou de la maison non chauffée des mes beaux-parents</li>
<li>passer neuf heures dans une voiture avec mon grand-pere sans l'etriper ou l'abandonner sur le bord de la route</li>
<li>avoir des discussion interessantes avec mon homme sur l'architecture, la construction d'une maison, le futur plus ou moins proche et les uchronies et autre parachronies.</li>
</ul>
<p>Pendant ces quelques jours dans le nord-est, j'ai croisé plein d'amis et de connaissances. J'ai discuté etat de la recherche française et travaux de commerces avec mon ancien collegue Bruno qui est maintenant directeur d'agences dans une boutique Apple. J'ai parlé travail en suisse et femme de procureur avec Ben et Floz qui continuent tranquillement leur petit bonhomme de chemin, j'ai evoqué le metier d'enseignant et les formations d'infographiste avec Jerrine qui nous avaient préparé un super colis, j'ai parlé plantes et cuisines avec ma belle-mere, je me suis enervé avec mon grand-pere à propos de son fils et de la recherche spatiale, j'ai bitché sur les bloggeurs et les colocataires avec Rouge-Cerise et j'ai essayé d'expliquer à mon homme le principe des para-chronies sans support et apres une bouteille de champagne.</p>
<p>J'ai été tres impressionné par les nombreux travaux routiers et ferrés effectués pour désenclaver la haute Saone et faire decouvrir le pays de la patate à de plus en plus de gens. Je me suis promené dans les petites routes de cette region de jour et de nuit et il m'est arrivé de flipper tres tres souvent (les forets ont tendance à me faire peur, je crains toujours de rencontrer un truc genre Dame Blanche ou autre), en particulier la nuit.</p>
<p>Bref un week-end prolongé tres tres agreables. Aujourd'hui, je suis reviendu au boulot et meme si je souffre encore de mes activités sportives d'hier et avant-hier, je peux enfin me reposer. </p>Roumanie – Carnet de Route : Transport et déplacementsurn:md5:56a11d94289d1437476cefe30d0420e72007-08-28T21:53:00+02:002007-08-28T21:53:00+02:00TarValanion TolliniionGeneralIncroyablePeursTransportsVacancesVideos <p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify">La
roumanie n'étant pas si loin que ça et les moyens du
groupe étant limités, nous y sommes allés en
autocar. Autocar couchette afin de pouvoir dormir dedans. Ce n'est
pas la première fois que nous nous déplaçons
ainsi et nous commençons à être rodés.
Nous avons nos duvets, nous coussins et de quoi préparer un
petit déjeuner complet sur une aire d'autoroute.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify">La grande question cette fois-ci était de savoir si la boite
de transport que nous avions contacté pourrait nous fournir un
car neuf ou pas. Et en fait, non. Il lui manquait des signatures pour
que le car ait le droit de circuler, et bien sur le signataire était
en vacances... Du coup, notre transporteur a été obligé
de louer un car couchette à un de ses concurrents. Concurrent
qui en a profité pour lui refiler un vieux car bien pourri.
Freins quasi-inexistants, surchauffe du moteur très régulière,
sièges ruinés, embrayage défaillant et j'en
passe. Deux bons points : un lecteur DVD pour les clients et un
chrono-tachygraphe à disque (par opposition à ceux à
cartes). Le lecteur DVD a permis aux clients de survivre aux longues
heures de trajets sans mourir d'ennui et les disques ont permis à
Bill de faire des infidélités à sa boite sans
qu'elle le sache.<br />Enfin,
dernier problème dans ce car : la clim. Lorsqu'elle n'était
pas en marche, il y avait une fuite au dessus d'une rangée de
sièges. C'est pas cool pour ceux qui sont dessous. Résultat
: clim en marche à longueur de temps. Je déteste la
clim. Ça souffle, c'est froid, ça tombe directement
dans le cou. Heureusement qu'il faisait assez chaud dehors pour
contrebalancer. On a eu un super beau temps pendant tout notre voyage
et des températures entre 25 et 30° tous les jours.<br />Mais
tout ceci ne sont que des petits désagréments mineurs
du transport. LE gros problème, c'était les routes. En
France et en Italie, ça va. Les autoroutes sont larges et
régulières et vont d'un bout à l'autre du pays.
En Slovénie et Croatie, il y a certains passages ou les
autoroutes ne sont pas finies, mais on voit les travaux en passant
sur les petites routes à cotés. En Hongrie, c'est
pareil au niveau infrastructure, mais les conducteurs commence à
se conduire (haha) un peu plus bizarrement. Mais la Roumanie, c'est
vraiment un monde à part. J'ai pas traversé tout le
pays, mais sur les 500 km que nous avons parcouru, nous n'avons pas
vu une autoroute, pas une seule deux-fois-deux-voies, au mieux de
temps en temps un passage en trois voies sur 500 m. Rajoutez à
tout ceci le fait que les roumains conduisent comme des barjots et
doublent partout et en tous lieux et vous aurez la recette pour une
bonne cure d'adrénaline.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify">En
fait, il y a plusieurs problèmes :</p>
<ul><li>Tout
d'abord, des petites routes, la plupart du temps sinueuses et
toujours dans un état déplorable (de lapin). Il nous
est arrivé de rouler sur une route classique et de nous
retrouver pendant 100 mètres sur une piste de poussières
et de cailloux.</li>
<li>Ensuite,
se côtoient sur la route non seulement des voitures et des
camions, mais aussi des vélos, des charrettes et des piétons
(parfois accompagnés d'une vache). Et les charrettes ne sont
pas les plus rares. Je n'ai jamais vu autant de "deux chevaux"
sur la route en si peu de temps.</li>
<li>Enfin
et surtout, des conducteurs qui ont compris le principe du
dépassement, mais pas les dangers inhérents à ce
genre de pratique. Nous avons déduit de leur comportements que
les lignes blanches sont là uniquement pour la décoration.
Ils doublent n'importe où, n'importe comment. En montée,
dans les villages, dans les courbes, voire les trois en même
temps. Un jour, notre car était coincé à 40 km/h
derrière un camion d'auto-école. Il y avait dans
l'ordre : le camion-école, un transport de boissons non
alcoolisés, notre car et un autre camion. Ce dernier a doublé
les trois qui le gênaient en plein village, à fond, sans
se soucier des habitants. Si un gamin traverse à ce moment-là
(et les probabilités sont fortes), c'est fini pour lui, il y
passe.</li>
</ul>
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify">Grâce
à mon siège à l'avant du car et à mon apn
qui fait vidéo, j'ai pu filmer quelques-uns de ces
dépassements. La plupart des commentaires sont faits par ma
mère... Je vous livre ici le
montage réalisé. Suivez bien parce que des fois, ça
commence direct!</p>
<div style="margin-bottom: 25px; margin-top: 25px;"><div style="width: 320px; text-align: left;"><iframe src="http://www.dailymotion.com/blog/video/4796047?key=7lp64zc7e91gc6sbmcbtynoestq5a6xxmrdnvb45" style="border: medium none ; margin: 0; width: 320px; height: 256px;" marginwidth="0" marginheight="0" id="i7lp64zc7e91gc6sbmcbtynoestq5a6xxmrdnvb45" frameborder="0" height="256" scrolling="no" width="320">Dailymotion blogged video</iframe><br /><span style="margin-top: 0;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2usnj_bestofroumanie_auto">BestOfRoumanie</a><br />Vidéo envoyée par <a href="http://www.dailymotion.com/TarValanion">TarValanion</a><br /></span></div></div>Punitionurn:md5:415e9655f7989cc63901a5169a3bc09d2007-07-25T13:01:00+02:002007-07-25T12:03:20+02:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsPeursTextes<p>Ce billet contient des morceaux d'Harry Potter, mais aucun spoiler.<br />Comme vous le savez deja, j'ai acheté le bouquin dès sa sortie samedi matin (pas à 1h du mat, je suis pas si fou que ca). Et je l'ai commencé tout de suite. J'ai quand même une vie, ce qui fait que je ne l'ai fini que hier soir.<br />Lundi dernier, j'etais allé voir "Harry Potter et l'Ordre du Phenix" au cinema avec Wizmaster. Autant dire que c'est la periode HP.</p> <p>Dans le film, on assiste à une scene où Harry se retrouve en retenue dans le bureau de la mechante sorciere-professeur. Il a dit quelque chose qui n'a pas plu à la sorciere en question et celle-ci le punit. Mais en fait, la punition tient plus de la torture que d'autre chose. Un peu apres que Harry s'en soit rendu compte, la sorciere se met juste devant lui et lui dit une phrase du genre : "Mr Potter, vous savez au plus profond de vous que vous meritez d'etre puni." (Bien sur, ce n'est pas le cas.) Et cette phrase me fait flipper. Cette idée de torturer une personne de maniere à briser son esprit, de faire souffrir une personne jusqu'à ce qu'elle craque, tout en lui disant que c'est pour son bien, que c'est elle qui a tort et que tout s'arrangera quand elle aura voué, ca me fait peur.</p>
<p>A la limite, je comprends (sans vraiment accepter) les cas où on torture une personne pour lui soutirer des infos. Là, c'est chacun pour soi, chacun a ses convictions, chacun est persuadé d'etre le gentil qui doit battre le mechant et puis voila. Mais dans l'autre cas, non. Le tortionnaire se pose lui aussi en victime : "Je suis desolé de faire ca, tu sais, ca ne me fait pas plaisir. Je ne veux pas te faire souffir, mais c'est pour ton bien." Petit à petit, l'esprit de la victime change. Il devient persuadé que le tortionnaire l'aime vraiment et le torture pour son bien. Un peu comme un syndrome de Stockholm, mais volontaire (du moins du coté du bourreau). Et c'est ce coté volontaire qui m'effraie. Cette intention de transformer l'esprit de l'autre, de le detruire et de le reformer à sa convenance.</p>
<p>Quand j'ai entendu la phrase pendant le film, j'ai eu un frisson. Frisson qui m'est revenu en lisant, dans le livre, la scene où le heros voit sa propre photo agrementé d'un post-it marqué "doit etre puni".</p>
<p>C'est ce qui m'a le plus gene dans ce livre. Les uns qui tuent les autres parce qu'ils sont sur leur chemin, les uns qui torturent les autres pour le plaisir de leur faire mal, ou pour les punir d'avoir rater quelque chose, ca passe encore. A aucun moment, ils ne disent "c'est pour ton bien". Mais celle qui essaie de se faire passer pour victime : "non, je n'aime pas te faire mal, mais c'est pour t'aider, tu sais que tu le merites", ca, je peux pas...</p>Dernieres lecturesurn:md5:abb2bf242351faf062f8a171557661b12007-06-20T17:19:00+02:002007-06-20T16:20:20+02:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsFictionPeursPouvoirsSavoirSF et FantasySociete et politiqueTextes<p>Pour mon anniversaire, j'ai eu, entre autres, trois livres. De trois personnes differentes.</p> <p>Le premier livre est "The science of Superheroes" <span class="tiny"> de Lois H. Gresh et Robert Weinberg. C'est un livre que j'avais ajouté à ma liste Amazon. Je pensais qu'il allait expliquer comment fonctionne les pouvoirs de heros de comics. J'ai été déçu. Là où j'attendais un "comment ca marche", je n'ai trouvé dans ce livre que des "pourquoi ca ne peut pas fonctionner". Là où j'attendais un espoir, une explication qui dirait "si on veut A, il faut utiliser L, faire M ou decouvrir N", je n'ai lu qu'un reveil, une douche froide, une description de "A ne peut pas fonctionner parce que B n'a pas le resultat décrit et C ne fonctionne pas comme ca." C'est assez decevant. Ceci dit, au niveau de la vulgarisation scientifique, c'est un bouquin tres interessant. Ca ne vaut pas Charles Seife, mais j'ai quand même appris quelques trucs. C'est un bouquin qui peut amener les lecteurs de comics à s'interesser encore plus à la science. Et c'est deja pas mal.</span></p>
<p><span class="tiny">Le second livre est "Le voeu de Marc" de <a hreflang="fr" href="http://www.luciealbon.net/">Lucie Albon</a> au dessin et <a hreflang="fr" href="http://www.bouletcorp.com/blog/">Boulet</a> au scenario. C'est une bande dessinée racontant les aventures de Marc, jeune garçon qui fait le voeu que tous ses voeux se realisent. A partir de là, on tombe dans le delire le plus complet. Parfois drole, parfois emouvant, toujours touchant, on passe facilement du rire aux larmes. Je ne vous devoile pas la fin, mais ca vaut le coup. C'est tellement prenant qu'on ne voit pas le livre passé et qu'à la fin, on se dit : "Deja fini??" Heureusement, il y a une suite qui est sorti dernierement : "<a hreflang="fr" href="http://www.luciealbon.net/bd_le-voeu-de-simon.htm">Le voeu de Simon</a>".</span></p>
<p><span class="tiny">Le troisieme livre est "<a hreflang="fr" href="http://www.lavolte.net/lazonedudehors/index_home.php">La zone du dehors</a>" par Alain Damasio. Un roman d'anticipation sur la vie en société, la securité libertaire, la manipulation des masses, la course au merite, les informations faussés et les medias controlés. C'est mon homme qui m'a offert ça. Il est allé dans le rayon SF de la fnac et a choisi un livre au hasard. Rarement le hasard n'a été aussi bien inspiré. C'est un livre tres tres interessant. D'un coté, il fait peur. On peut en effet y retrouver des evenements qui se passent actuellement dans notre réalité. Mais d'un autre coté, il amene aussi l'espoir, la preuve que même dans une société que ses dirirgeants esperent completement controlée, il existe des resistants, des visionnaires, des solidaires, des martyrs, des gens prets à quasiment tout pour aider leurs prochains et reveiller les consciences. En plus, ce qui ne gache rien, c'est superbement bien ecrit. On passe des cours magistraux d'universitaires à l'argot des marginaux en pssant par les discours politiques. Je n'ai pas encore fini ce livre, mais je m'en approche. Et pour le moment, je ne regrette pas du tout le temps que j'y passe, bien au contraire.</span></p>
<p><span class="tiny">Pour ces trois livres, j'adresse trois grands mercis à ceux qui me les ont offert, à savoir : le chat roux de l'Education Nationale, le grillon toulousain et *mon homme* (N'est-ce-pas, Wizzy?)</span></p>
<p><span class="tiny">Quant à moi, je m'etais acheté lors de sa sortie "<a hreflang="fr" href="http://www.amazon.fr/Fragile-Things-Neil-Gaiman/dp/0755334140/ref=sr_1_1/403-0453964-8086841?ie=UTF8&s=english-books&qid=1182352441&sr=1-1">Fragile Things</a>", un recueil de nouvelles de Neil Gaiman. Putain, c'est toujours aussi bon. Des zombies, des extra-terrestres, des fantomes, des monstres, des femmes, des hommes, des enfants, des etoiles, des galaxies, des photos, des voyages dans le temps, des chansons et tant d'autres choses qui sont caracteristiques de l'univers de Gaiman. Les textes vont du poeme d'une page à la nouvelle de trente pages et ont toujours le style quasi-inimitable de l'artiste. Je le conseille fortement, en VO bien sur!<br /></span></p>Tout perdreurn:md5:df1befb401e5eae43672ea9a3744ea972006-03-04T15:51:00+00:002007-06-29T11:54:12+00:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsPeursQuestions <p>Dans le livre que je suis en train de lire, un des personnages meurt, la gorge tranchée. Peu après, sa soeur arrive et voit le corps tel qu'il a été decouvert. En presence d'autres personnes, cette soeur reste exterieurement calme. Elle prend ensuite le corps de sa soeur dans ses bras et demande à rester seule. Lorsque tout le monde est sorti, on entend un cri, "the full-throated cry of a woman mourning the loss of everything".<sup>[<a id="rev-pnote-331-1" href="http://www.tarvalanion.net/#pnote-331-1">1</a>]</sup><br />Et là, je reflechis. Outre le fait que ce genre de scene me touche toujours, je m'interroge. Connaitrais-je un jour ce deuil, cette perte? Pas tel que je suis actuellement. Rien de ce que je tiens actuellement pour acquis ne represente "tout" pour moi.<br />Bien sûr, lorsque je perdrai un proche (ami, famille, conjoint), il y a des chances pour que je ressente une tristesse, un sentiment de perte plus ou moins fort, mais quand même pas au point de tout lacher; pas au point d'avoir l'impression que l'univers s'est effondré. <br />Je pense que ce genre de sentiment est reservé à deux types de personnes : </p>
<ul>
<li>les personnes agées en couple et qui ne vivent que par et pour leur conjoint</li>
<li>les personnes qui ont accompli un enorme travail et qui le voient disparaitre completement (l'angoisse du doctorant maladroit qui voit sa these detruite au detour d'un disque dur mort)</li>
</ul>
<p>Dans les autres cas, il existe toujours autre chose. Pas forcement pour remplacer (puisque c'est en general irrmplaçable), mais pour continuer ou recommencer. Des enfants ou des amis lors de la perte du conjoint; d'autres amis lors de la perte d'un ami; des notes, des collegues, d'autre travaux dans le cas où on perd son oeuvre.<br /><br />Par contre, l'opera ne se prete pas à ce genre de scene. Entre le debut et la fin de l'ecriture de ce billet, j'ai assisté à Rigoletto; où le personnage principal voit son unique fille mourir sous ses yeux (par sa faute, qui plus est). Ben, on ne ressent pas la même douleur. Ca doit etre le chant qui fait ça. Difficile de prendre au serieux quelqu'un qui chante devant le cadavre de sa fille. Surtout quand le cadavre en question a eté poignardé en plein poitrine une heure plus tot et continue à chanter lui aussi.</p>
<p>[<a id="pnote-331-1" href="http://www.tarvalanion.net/#rev-pnote-331-1">1</a>] : Traduction assez difficile. Disons que c’est "le cri à plein poumons d’une femme pleurant la perte de tout."</p>A quoi ca tient...urn:md5:1ffb9a4c930418dba3d9a6161c54a9a72005-09-13T11:48:32+00:002005-09-13T14:37:40+00:00TarValanion TolliniionDecouvertes et ReflexionsMe Myself and IMode et habillagePeurs<P>Vous le savez depuis plusieurs semaines : je suis <a href="http://www.tarvalanion.net/blog/index.php?2005/08/22/208-paranoia" hreflang="fr">parano</a>. Et le pire c'est que ca ne se limite pas à mon code de carte bleue...</P> <P>Le pire c'est en public. Si je n'ai rien d'autre à penser, je suis persuadé que les gens autour de moi me regardent, se moquent de moi, de la façon dont je bouge, de la façon dont je m'habille, etc, etc... Alors que je sais pertinemment que les gens ont la plupart du temps autre chose à faire que s'occuper de moi et qu'ils ont leur propres problemes et pensées... Mais bon...<BR/>
Il y a quelque temps, en allant manger une crepe en ville avec mon C&T, j'ai du traverser un petit square, tres agréable au demeurant. Sauf que. Des bancs publics sont disposés tout autour de ce square. Pour le traverser, il faut donc passer devant ces bancs et les gens qui sont dessus. Ce jour-là, les bancs etaient remplis. De jeunes (15 ans‹Jeunes‹25 ans). J'ai bien essayé de devier le cours de mon C&T, mais il n'a rien voulu entendre et m'a fait passer là au milieu.<BR/>
Et là, c'est affreux. Dans ces cas-là, je passe mon temps à surveiller tout le monde, à les regarder tout en evitant de croiser leur regard, à detourner mes yeux si necessaire, tout en craignant non pas une attaque physique, mais une moquerie, une remarque blessante.<BR/>
Et c'est pareil dans les restos. Je prefere prendre un truc à emporter et manger dans ma voiture que de rester seul à ma table dans une salle remplie de monde. Ou alors, il me faut une table dans un coin que je puisse m'asseoir dos aux murs et surveiller le reste.</P>
<P>Mais bon, j'arrive quand même à sortir en public. Il m'arrive de faire du theatre et de me produire sur une scene devant une salle remplie. Je ne suis donc pas desesperé. Et je sais à quoi ca tient. Je sais ce qui m'aide à combattre cette peur. Et en general, c'est peu de choses. Un bijou, un habit, un accessoire. Certains m'aident, d'autres non. <BR/>En roller, je suis en general concentré sur mon deplacement, ce qui m'evite de penser aux regards. Mais comme je ne suis pas hyper doué, mes demarrages sont laborieux. Demarrer lorsque le feu pieton passe au vert sous le regard goguenard d'un gamin est là encore une epreuve. Les rollers ne m'aident donc pas vraiment. <BR/>Par contre, ya un truc tres bien : les lunettes de soleil. Ca cache le regard et ca permet de surveiller les autres sans avoir de contact entre les regards. C'est comme une armure, une defense. Et en plus ca peut servir d'offensive, dans le cas de Ray Ban ou autres lunettes fashion. Dans le même style, on a la voiture. Hyper defensif, la voiture. Mois offensif, vu que pour avoir l'equivalent de Ray Ban en voiture, faut etre friqué.<BR/>
Autres objets : les bijoux et autres piercings. Un piercing, ca fait agressif, ca fait dur, c'est pas un truc de tapette. Un piercing, ca inspire les respect, ou du moins la crainte. Un bijou, ca fait riche. Et puis une chevaliere, c'est respectable aussi. (Oui, bon, j'ai lu trop de Green Lantern)<BR/>
Et puis surtout, il y a la façon dont on s'habille. Forcement, jeans et t-shirt, ca n'a aucune incidence. Mais deja, une chemise en plus, ca change tout. Bon, pas n'importe quelle chemise, mais une chemise completement noire à manches longues ou une chemise Marlboro classics, ca inspire un peu plus le respect. Ou alors pour l'ete, une chemise en lin assorti au pantalon. Bref un truc chic. Pas un short-marcel-tongs...</P>
<P>Bon, je suis parano, mais je me soigne. Samedi dernier, je suis allé faire un tour en ville à l'occasion du troc des chaprais. Il y avait une foule pas possible, mais, à ma grande surprise, je me suis pas senti mal. Peut etre parce que tous les gens etaient occupés et que ca se voyait. Ou peut etre parce que la moyenne d'age etait élevée...</P>Paranoïaurn:md5:898995ed2539ff9b8de009ea3292eddf2005-08-22T17:27:45+00:002005-08-22T17:27:45+00:00TarValanion TolliniionGeneralMe Myself and IPeurs <P>J'imagine que ca doit etre pour la plupart des gens pareil : quand je tape un mot de passe ou un code sur un clavier, je me dis le code dans ma tête. Sauf que je suis tellement parano que moi, je change toujours une lettre ou un chiffre. Pas dans ce que je tape, mais dans ce que je me dis à moi-même...<BR/>
Desesperant, non?</P>